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Pièce inédite 12 kreuzers 1617

| 11/04/2019
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À propos d’une pièce inédite de 12 kreuzers de billon, au millésime 1617, frappée dans la principauté souveraine de Château-Regnault et Linchamps : considérations sur ce monnayage encore insuffisamment étudié. Une étude réalisée par Christian Charlet.

      

En 1564, des terres souveraines situées dans l’Empire, qui appartenaient au prince Jacques de Clèves, duc de Nevers et comte de Rethel, furent partagées entre deux sœurs à la mort de ce prince.

L’aînée, Henriette de Clèves, du fait qu’elle avait reçu en héritage le duché de Nevers et le comté de Rethel1, n’obtint de ce partage que la petite principauté d’Arches-sur-Meuse, située dans une boucle de la Meuse en face de la ville française fortifiée de Mézières. Mariée au prince Ludovic de Mantoue, troisième fils du duc régnant de Mantoue en Italie du Nord, elle laissa à sa mort en 1601 à son fils, Charles de Gonzague de Clèves, les duchés de Nevers et de Rethel ainsi que la petite principauté d’Arches qui ne conservait alors qu’un village, celui d’Arches. À côté de celui-ci, Charles de Gonzague créa en 1606 une ville nouvelle qu’il appela Charleville en 1608. En septembre 1607 il y ouvrit un atelier monétaire qu’il confia, par bail du 22 septembre et lettres patentes du 14 janvier 1608, aux Briot, père et fils, Didier et Nicolas. Ce dernier était alors le tailleur général des monnaies de France à Paris où Charles de Gonzague demeurait et avait son notaire attitré.

Sa sœur cadette, Catherine de Clèves, reçut lors du partage la principauté de Château-Regnault, naturellement amputée du petit territoire d’Arches attribué à sa sœur Henriette. Après la mort de son premier mari, le prince de Croy et de Château-Porcien, elle épousa en secondes noces Henri de Lorraine, le célèbre duc de Guise, surnommé le « Balafré » en raison d’une blessure reçue en combattant les protestants. Catherine de Clèves laissa son mari administrer la principauté à laquelle celui-ci adjoignit la terre souveraine de Linchamps sur la Semoy. Dès lors, l’ensemble forma la principauté souveraine de Château-Regnault et Linchamps, ainsi appelée dans de nombreux documents d’époque.

Le 12 avril 1575, le duc de Guise fit rendre par son conseil une sentence générale des terres de Château-Regnault dont Linchamps ne faisait pas encore partie. Par l’article V de cette sentence, il s’attribuait le droit « de forger monnoie au coin de ses armes », mais il ne fit pas usage de ce droit de son vivant, alors que son voisin le prince souverain de Sedan, qui portait le titre de duc de Bouillon, se mit à battre monnaie dès 1577. Henri de Lorraine, duc de Guise, prince souverain de Château-Regnault, fut assassiné à Blois le 23 décembre 1588 sur l’ordre du roi de France Henri III dont il voulait prendre la place.

Le 24 juillet 1605, au château de Meudon, Catherine de Clèves maria sa fille Louise-Marguerite de Lorraine-Guise, alors âgée de 28 ans2, au prince de Conty, François de Bourbon-Condé, cousin germain de Henri IV, qui avait favorisé ce mariage afin de rapprocher les deux maisons, de Bourbon et de Lorraine. Le prince de Conty, compagnon de lutte de Henri IV pendant les guerres de religion, était alors vieux, veuf, sourd, bègue au point d’en être muet et, disait-on à l’époque, impuissant. Mais il était prince du sang, ce qui permettait de sauver les apparences, Louise-Marguerite ayant vécu une jeunesse trop délurée pour prétendre pouvoir se marier avec un autre époux de son rang. À l’occasion de ce mariage, Catherine de Clèves donna alors en dot à sa fille la principauté souveraine de Château-Regnault et de Linchamps où, malgré la sentence de 1575, ni elle-même ni le « Balafré » n’avaient battu monnaie.

Les deux époux, François de Bourbon, prince de Conty, et Louise-Marguerite régnèrent alors conjointement, de 1605 à 1614, sur la principauté où ils ne mirent jamais les pieds ; Catherine de Clèves et Henri de Guise avaient été dans le même cas avant eux. Du vivant de Henri IV, malgré les émissions monétaires voisines du prince de Sedan à Sedan et des évêques de Liège à Bouillon, et en dépit également de la création de l’atelier monétaire d’Arches en 1607, ils n’avaient pas éprouvé le besoin de battre monnaie, en exécution de la sentence précitée de 1575, avant janvier 1610.

Le 13 janvier 1610, le prince et la princesse de Conty accordent, par contrat passé à Paris devant des notaires du Châtelet, au sieur Aymé Croys, seigneur de Turquan, demeurant à Provins dans la Brie, le bail général de la principauté de Château-Regnault et Lichamps. Ce bail général comprend des dispositions monétaires qui autorisent le fermier à fabriquer toutes sortes d’espèces d’or, d’argent et autres qui seront « les mieux appréciées des marchands ». Une liste précise plusieurs de ces pièces : pistole d’or et demie, florin d’or, rixdalle d’argent (rixdaler ou thaler) et demie, pièces de 5 sols et de 6 blancs « au titre de la Monnaie de Metz », liards, doubles et deniers qui seront « de cuivre de rosette comme ceux de France ». Un document complémentaire du 28 janvier 1610 autorise le fermier à installer des « manufactures » (atelier) pour la fabrication des monnaies.

De 1610 à 1614 le prince et la princesse de Conty limitent leurs émissions monétaires, qui ne commencent d’ailleurs qu’en 1613, à la frappe de liards (imités des Pays-Bas voisins) et de doubles tournois de cuivre. En 1614 ils font frapper un petit thaler d’argent ou florin de XXX sols à leurs deux bustes qui se répondent sur le modèle des patagons frappés par les archiducs dans les Pays-Bas ; le coin de cette pièce a peut-être été gravé par Nicolas Briot3.

Nicolas Briot est sans doute également l’auteur de la magnifique pistole au millésime 1614, sans toute frappée après la mort de François de Bourbon survenue en juillet 1614 car elle ne montre que le nom de la princesse. L’unique exemplaire connu de cette pièce d’exception est aujourd’hui conservé au Cabinet des médailles de la BnF à Paris, en provenance de l’ancienne collection royale. Répertorié déjà en 1686, il est sans doute l’exemplaire que la princesse de Conty donna à la régente Marie de Médicis en novembre 1614.

Le 5 décembre 1614, de nombreuses monnaies étrangères furent décriées dans le royaume de France par Marie de Médicis. Ce décri frappa les espèces d’Arches-Charleville et de Sedan ainsi que celles de cuivre de Château-Regnault, la pistole et le petit thaler de XXX sols, au millésime 1614, étant épargnés. Mais le 19 décembre 1616 la Cour des monnaies de Paris renouvela avec vigueur le décri royal prononcé deux ans plus tôt. La princesse de Conty fut alors obligée de concevoir la fabrication d’autres monnaies que celles qui venaient d’être décriées. De cette exigence est née, à partir de 1617, la fabrication de nombreuses pièces de billon appelées, selon les auteurs, dreibätzners, pièces de 4 sols, pièces de 12 kreutzers, pièces de 3 kreutzers. Ces nouvelles espèces prirent le relais des doubles tournois et des liards de cuivre décriés.

La princesse de Conty surveillait de très près ses intérêts financiers. Afin de gagner un maximum d’argent avec ses émissions monétaires, elle n’hésita pas à tricher sans vergogne, utilisant même le nom de son défunt mari pour déjouer les poursuites : comment sanctionner un mort ?

Dès le décri de décembre 1614, elle abandonne la fabrication des pistoles et des petits thalers d’argent ou florins de XXX sols, ainsi que celle des liards de cuivre qui étaient au nom de François de Bourbon. Mais elle continue la frappe des doubles tournois de cuivre en 1615 remplacés rapidement par d’autres sans millésime. Ces pièces figurent en dessins dits empreintes à l’époque, ou vignettes, dans les décris royaux de 1614 et de 1616. À plusieurs reprises, entre 1617 et 1625, le roi de France ou sa Cour des monnaies à Paris durent décrier ces doubles tournois sans date frappés frauduleusement au nom et à l’effigie du défunt prince de Conty. La princesse dut en outre abandonner en 1617 la frappe du quart d’écu d’argent, imitée de celle du quart d’écu français, sa pièce étant visée dans le texte et les empreintes du décri de la Cour des monnaies de décembre 1616.

En 1617, suite à ce décri, elle afferme sa Monnaie de la principauté à un nouveau fermier, Paul Manlich ou Manlick, bien connu dans les Ardennes. L’intéressé a en effet dirigé la Monnaie de Sedan, ainsi que celle de l’évêque de Liège à Bouillon. Il traîne derrière lui une très sulfureuse réputation de faux-monnayeur. Nous n’avons pas réussi, à ce jour, à retrouver les baux ou permissions qui furent accordés à Manlick de fabriquer des monnaies dans la principauté de Château-Regnault. On sait toutefois, grâce à Adrien Blanchet, que le 23 avril 1619 Louise-Marguerite de Lorraine, princesse de Conty, souveraine de Château-Regnault et Linchamps, confirma à Paul Manlick les permissions précédentes, qu’elle lui avait accordées, de fabriquer des pièces d’or ou d’argent aux armes de la princesse, en tout ou partie d’un côté, et de l’autre un double ou simple aigle avec le nom des saints qui sont aux paroisses de la principauté. Ces pièces n’avaient pas cours en principauté mais les sujets de Louise-Marguerite pouvaient en trafiquer avec les marchands étrangers.

Ces informations capitales, rapprochées des comptes que nous possédons, de la principauté de Château-Regnault et Linchamps, nous permettent de reconstituer le diabolique mécanisme financier construit à partir d’émissions monétaires, imaginé par la princesse et l’ingénieux Manlich.

1°) Le revenu principal des terres souveraines de Château-Regnault et Linchamps est assuré, outre l’exploitation des forêts, par des péages perçus à Château-Regnault sur la Meuse ainsi qu’à Linchamps sur la Semoy.

Si le paiement des péages est effectué en espèces d’or par les usagers de la grande voie commerciale de communication entre les Pays-Bas et les Provinces-Unies d’une part et l’Italie du Nord reliée par cabotage à Barcelone d’autre part, le rendu de monnaie peut être effectué en monnaie d’argent à bas titre ou de billon. Les espèces nécessaires doivent être analogues à celles qui circulent couramment en Europe : dans l’Empire, aux Pays-Bas et dans les Provinces-Unies, en Italie du Nord, etc.

Tel est le cas des pièces de 4 sols, appelées « sols » dans les tarifs Verdussen de 1627 et 1633 qui montrent les empreintes d’un nombre très élevé de ces pièces frappées par des villes ou des États. Ces pièces montrent d’un côté l’aigle impérial, de l’autre l’émetteur (ville, pays, etc.). Les pièces de 12 kreutzers et de 3 kreutzers, qui indiquent une valeur, ne figurent pas dans les tarifs Verdussen : compte tenu de leur valeur affichée, elles ne peuvent circuler que dans l’Empire où certains États et certaines villes en prononceront le décri : Francfort en 1618, Strasbourg en 1619. Pour la princesse et Manlich, cette fabrication massive de pièces de 4 sols dites aussi dreibätzner, 12 kreutzers et 3 kreutzers, est extrêmement lucrative. Mais les décris frappant ces monnaies obligent à renoncer à cette fabrication en 1619-1620.

La plupart de ces monnaies sont avec une simple indication de CHA pour Château-Regnault ou LINC (LIN, LI) pour Linchamps. Quelques-unes montrent le portrait de François de Bourbon. Les exemplaires millésimés 1617 ou 1619 sont très rares. Une pièce non millésimée montre la légende L.M.L. = Louise-Marguerite de Lorraine. Les petites monnaies de 3 kreutzers sont au nom de Louise-Marguerite.

2°) Les espèces d’or reçues dans la principauté aux péages permettent, après refonte, de faire frapper des florins d’or. Ceux-ci portent généralement les deux noms de François de Bourbon et de Louise-Marguerite de Lorraine mais ils ne montrent que le buste immobilisé du prince à chaque émission (coins variés). On peut considérer à partir du constat de plusieurs indices qu’ils sont tous frappés après la mort de François de Bourbon, à l’exception peut-être d’un exemplaire au seul nom du prince de Conty.

À cette première fraude concernant l’effigie s’ajoute une seconde sur le titre de ces florins « d’or » (!) qui est très faible.

ÉTUDE DES PIÈCES DE 12 KREUTZERS

Cette étude, comme celle des pièces de 4 sols, montre l’existence d’un grand nombre de coins, d’une variété importante de légendes, de nombreux mélanges de coins et d’une grande fantaisie dans les armoiries représentées.

Sur un certain nombre de monnaies de Château-Regnault, nous constatons la présence des armes de François de Bourbon et de Louise-Marguerite ou des armes de la princesse seule qui sont celles de la maison de Lorraine : c’est le cas de la pistole de 1614, des florins d’or, des quarts d’écu… Les liards et les doubles tournois de cuivre montrent uniquement les armes de François de Bourbon, de même que les douzains de billon. Mais ces monnaies qui imitent des florins d’or de Lorraine ou des espèces françaises n’avaient pas la même destination ni le même usage que les pièces de 4 sols ou de 12 kreutzers.

D’un côté, nous avons l’aigle d’empire à deux têtes. De l’autre côté, celui des armories, celles-ci sont parfois correctes mais le plus souvent, elles sont fantaisistes. Cette fantaisie dans les motifs était une protection contre les décris et les poursuites rendues plus difficiles par l’impossibilité d’identifier l’émetteur de la pièce décriée.

    

L’exemplaire inédit qui nous est soumis appelle de notre part les observations suivantes :

1- Le coté de l’aigle impérial portant en cœur la valeur 12 (= 12 kreutzers) est accompagné de la légende bien connue et fréquente sur les pièces de 4 sols et de 12 kreutzers : SUB UMBRA ALARVM TVARVM, sous l’ombre de tes ailes (celles de l’aigle, mais aussi par extension d’une protection divine).

2- Le côté de l’écusson aux armes est accompagné de la légende MONETA NOVA ARG. CHAST. 1617, signifiant « Monnaie nouvelle de Château-Regnault » émise en 1617. Nous sommes ainsi en présence d’un exemplaire du début des émissions de pièces de 4 sols et de 12 kreutzers.

Les armoiries représentées dans l’écusson sont fantaisistes. On y voit un mélange d’armes de Hongrie, de Gueldre ou de Juliers, de Jérusalem et d’Aragon. Les princes et les princesses de la maison de Lorraine, dont Louise-Marguerite faisait partie, possédaient tous ces quartiers dans leur armoiries mais ils étaient représentés dans un autre ordre, celui-ci étant fantaisiste.

Dans son étude sur les pièces de 4 sols, 12 kreutzers et 3 kreutzers, Arthur Engel écrit en 1885 (Revue numismatique, page 304 et planche XII), qu’il ne faut pas « chercher la vérité héraldique sur ces blasons, composés de quartiers pris souvent n’importe où, et assemblés de manière à savoir de trompe-l’œil ». Il faut voir à cet égard le schilling d’Oldenburg dans les tarifs Verdussen de 1627 et 1633.

On se référera également à la deuxième étude d’A. Engel de 1886 (Revue numismatique, p. 390, n° 2) qui montre une pièce de 4 sols aux armoiries presque identiques à celles de la présente pièce de 12 kreutzers avec un ordre légèrement différent pour les quartiers 1 et 4 contre-écartelés. Pour A. Engel, les armes représentées sont celles de Hongrie, de Gueldre, de Jérusalem et d’Aragon et il ajoute que le dispositif choisi avait pour but d’imiter les pièces de la ville de Campen en Overyssel.

Nous sommes d’accord avec A. Engel, sauf que le lion, qui est pour lui de Gueldre, peut l’être également de Juliers4. Les bandes verticales sont d’Aragon, les bandes horizontales de Hongrie : elles figurent dans les armes de la maison de Lorraine, de même que la croix qui est de Jérusalem. Le lion de Gueldre ou de Juliers.

Ainsi, sur cette pièce de 12 kreutzers de bas-argent ou billon, considérée à l’époque comme une pièce d’argent, l’écusson écartelé à 4 quartiers, surmonté d’une couronne ducale, peut se lire :
- au 1er quartier : contre-écartelé de Juliers (ou Gueldre) et de Jérusalem.
- aux 2e et 3e quartiers : d’Aragon.
- au 4e quartier : contre-écartelé de Hongrie et de Juliers (ou Gueldre).

Enfin, il faut savoir que les sols de la ville de Campen furent contrefaits à l’époque comme l’indiquent les tarifs Verdussen.

    

PS : Cet article était terminé quand un collectionneur privé des États-Unis nous a fait connaître, par l’intermédiaire de notre ami Arnaud Clairand, une pièce de 4 sols, ci-jointe, que nous estimons pouvoir attribuer à l’atelier de Linchamps en raison du L final, bien distinct après la légende MONETA. NOVA. ARGENTIA (monnaie nouvelle d’argent). La face armoriée de la pièce montre un écusson surmonté d’une couronne ducale et orné d’un cartouche. Les armoiries figurant dans cet écusson sont : en 1, quartier contre-écartelé de Gueldre et de Juliers ; en 2 de Hongrie ; en 3 de Jérusalem ; en 4, de Juliers. Par ailleurs, la croix centrale qui divise les quatre quartiers ressemble à un motif figurant sur les monnaies du cardinal Robert de Lenoncourt, évêque de Metz, dans les années 1550.

Du côté de l’aigle impérial à deux têtes, la légende VERBVM DOMINI MANET IN ETERNVM signifie que la parole du Seigneur demeure pour l’éternité.

L’atelier monétaire de Linchamps étant nettement moins important que celui de Château-Regnault, le trafic fluvial sur la Semoy, donnant lieu à péages, étant beaucoup moins important que celui sur la Meuse.

Un exemplaire similaire a figuré dans la VSO CGB-CGF du 19 juin 2008, n° 443. Cet exemplaire provenait d’une vente Schulman de 1911, n° 1034. Un autre exemplaire était dans la collection Henri Meyer, vendue en 1902, lot n° 2123. Voir également Engel, RN 1886, p. 394, n° 10 et RN 1887, p. 183-184 (nous maintenons l’attribution à Linchamps).

Christian CHARLET

BIBLIOGRAPHIE DE RÉFÉRENCE

(On évitera de recourir à Poey d’Avant en raison de ses erreurs et de ses affabulations trop nombreuses en ce qui concerne Château-Regnault).
• Adrien Blanchet, « Monnaies de la principauté de Château-Regnault », Revue numismatique, 1907, p. 416 et 1943, p. 177.
• Alexandre Bretagne, « Bail de la Monnaie de Château-Regnault (1625) », Revue numismatique, 1865, p. 322 et suiv.
• Christian Charlet, Baux monétaires inédits des principautés d’Arches-Charleville et de Château-Regnault en Ardennes 1610, Cahiers numismatiques de la SÉNA, n° 212 et 213, juin et septembre 2017.
• Christian Charlet, « Quand Malherbe entretenait Peiresc de numismatique », Annales du Groupe numismatique de Provence, II, Aix-en-Provence, 1987.
• Christian Charlet, Jean-Yves Kind, « Trois exceptionnelles monnaies d’or ardennaises au Cabinet des médailles », BSFN, février 2015.
• Christian Charlet, Jean-Yves Kind, « Quarts et douzains de Château-Regnault, douzain inédit de Charleville, datés par les archives », BSFN, mai 2015.
• Jean-René de Mey, « Les monnaies ardennaises », Numismatic Pocket, n° 42, Bruxelles, 1985.
• Henri Descharmes, « Les monnaies de Château-Regnault », Nouvelle revue de Champagne et de Brie, 1932.
• Pierre-Ancher Tobiesen Duby, Monnaies des prélats et barons de France, Paris 1790.
• Arthur Engel, « Imitations monétaires de Château-Regnault », Revue numismatique, 1885, p. 296 et suiv. ; 1886, p. 387 et suiv. ; 1887, p. 181 et suiv.
• Tarifs Verdussen : Carte ou liste, Anvers 1627. Ordonnance et instruction, Anvers 1633.
• Collection Alain Tissière, Vente sur offres CGB/CGF de décembre 2002.


1 - Le comté de Rethel avait été érigé en duché pour Ludovic et Henriette.
2 - Elle était née en 1577 et non en 1588 comme écrit souvent par erreur.
3 - Cf. Malherbe, cité par Chr. Charlet en 1987.
4 - Compte tenu de sa position, le lion de Gueldre étant tourné de l’autre côté.

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