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MONNAIES ARDENNAISES CONTREFAITES : LE MYSTÈRE DE ROK

| 10/03/2021
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LES MONNAIES CONTREFAITES DE 4 SOLS OU PATARDS
ET DE 3 KREUTZERS À LA LÉGENDE ROK (1617-1619) :
OÙ FURENT-ELLES FRAPPÉES ?

Depuis 1885, lorsque la première monnaie de 4 sols ou patards à la légende ROK fut publiée par Arthur Engel dans la Revue Numismatique (RN), publication complétée en 1886 dans la même revue par celle d’une pièce de 3 Kreutzers, ces deux pièces étant insérées dans une étude d’ensemble en trois articles consacrés aux Imitations monétaires de Château-Renault (RN 1885, 1886 et 1887), étude qui fait encore autorité malgré son ancienneté, beaucoup d’auteurs et de collectionneurs se sont penchés sur cette énigme sans pouvoir la résoudre.

Que signifie cette mention ROK ? Que cache-t-elle ? Désigne-t-elle un atelier monétaire inconnu des Ardennes ayant fonctionné à la même époque (1617-1619) que les ateliers de la principauté de Château-Regnault et Linchamps dont trois sont connus : Château-Regnault et La Tour-à-Glaire dénoncés depuis 1627 par le roi d’Espagne Philippe IV mais aussi Linchamps sur la Semoy dont j’ai établi l’existence avec Alain Tissière dans les années 1990. ROK est-il un quatrième atelier de cette principauté, créé et utilisé par Paul Manlich pendant sa maîtrise de la Monnaie de la principauté ? Ou bien ROK désigne-t-il Rochefort-en-Ardenne, fief de la famille de Löwenstein-Wertheim-Rochefort qui possédait les terres souveraines de Chassepierre-Cugnon en bordure de la Semois (côté belge)1 ? On connaît des monnaies de cette famille, des escalins au lion millésimés 1626, des doubles tournois des années 1633 à 1636, des deniers tournois des années 1650… Ou bien s’agit-il encore de Roche-sur-Welz dans le Grand-duché de Luxembourg ? Ou pourquoi pas, la ville de Reckheim sur la Meuse, près de Maastricht, bien que l’on connaisse une fabrication parfaitement légale et régulière de pièces de 4 sols ou patards de Reckheim, répertoriée dans le Tarif Verdussen de 1627 (p. 245) ? On le voit, l’embarras est grand et depuis 1885-1887 on n’a pas progressé. Écrivant en 1985, Jean-René De Mey, dans Les monnaies ardennaises, classe ces deux pièces au chapitre Rochefort et Cugnon (pp. 97-106) : la pièce de 4 sols ou patards à l’atelier de Rochefort (N1 et 2) et celle de 3 Kreutzers également (N5). L’auteur n’explique pas son choix, indiquant simplement que de la fausse monnaie fut fabriquée jusqu’en 1622 à Rochefort et ensuite à Cugnon, localité baignée par la Semois. Même les Italiens se sont impliqués dans une attribution manifestement fallacieuse à Ronco : j’en discute plus loin.

Correspondant régulier d’Arnaud Clairand et de moi-même, notre ami Robert Ronus, excellent collectionneur aux Etats-Unis de monnaies seigneuriales françaises des Temps Modernes et qui agit beaucoup pour faire connaître aux États-Unis ces monnaies insuffisamment étudiées, me demande si j’ai quelques idées concernant les monnaies non identifiées à la légende ROK. J’en ai naturellement, travaillant sur les monnaies de Château-Regnault et Linchamps depuis 1986, mais je n’ai pas encore trouvé la solution. Voici toutefois les informations qu’il m’est agréable de communiquer à tous ceux qui s’intéressent à cette énigme.


figure 1

Dans la RN 1885 (pp. 296-315 et planches XII et XIII), Arthur Engel, après avoir passé en revue 21 pièces qu’il attribue à l’atelier de Château-Regnault (n°1 à 19b), évoque ce qu’il appelle des « ateliers incertains ». Son n°20 et planche XIII n°6 est ainsi consacré à une pièce de 4 sols ou patards à la légende MONETA-NOVA-ARG-ROK à l’avers et SVB-UMBRA-ALARVM-TVARVM au revers que l’on peut traduire : « monnaie nouvelle d’argent de ROK » à l’avers et « sous l’ombre de tes ailes » au revers. Engel en connaît 2 exemplaires dans la célèbre collection alsacienne Nessel et il indique que cette pièce figure dessinée dans un décri des cercles de Souabe, Franconie et Bavière des 5-15 octobre 1618 avec la mention « monnaie inconnue, nouvelle, et à bas titre, qui s’est glissée parmi les pièces de 3 batz »2 alors que sa valeur est bien moindre (fig . 1). Engel indique aussi qu’une pièce similaire figurait dans le Tarif Verdussen de 1627 avec une disposition de légende différente, ROK écrit ROC figurant après SVB. VMBRA. ALARVM. TVARVM. Dans ce Tarif Verdussen (p. 272), cette pièce inconnue est indiquée comme « solz de Campen contrefaicts » (fig. 2). De fait, si l’on compare cette pièce inconnue à la pièce de 4 sols ou patards de Campen dessinée p. 242 dans le même tarif (fig. 3), on s’aperçoit que les armoiries de Campen sont parfaitement imitées, à l’exception de la présence d’un petit lis au lieu d’une tour dans le 4e petit quartier, ainsi que de trois lis dans le 4e quartier.

J. R. De Mey publie les deux exemplaires : celui d’A. Engel dont il ne connaît que le dessin (p.98 N1) et celui du Tarif Verdussen dont il publie la photo d’un exemplaire figurant dans une collection privée (p. 98, N2). Cette monnaie du Tarif Verdussen 1627 figure également dans le Tarif Verdussen 1633 avec la mention à nouveau « Solz de Campen contrefaicts », la pièce de Campen étant dessinée plus haut.

Dans la RN 1886, Arthur Engel publie p. 397 n°13 avec vignette une pièce de 3 Kreutzers conservée à l’époque dans la collection Henri Meyer, seul exemplaire rencontré par Engel. La pièce montre trois petits écus, séparés par des feuillages, montrant respectivement une tour, un lion et six fusées, le tout entouré de la légende MONETA. NOVA. ARG. ROK. Au revers, nous avons la légende SVB. VMB. ALARVM. TVARV entourant un aigle impérial à deux têtes portant en cœur le chiffre 3 dans un cercle. J. R. De Mey classe cette pièce à Rochefort (p. 99 N5) (fig. 4).

 
figure 4

Je n’ai pas retrouvé cette pièce dans le catalogue de vente de la collection du docteur Henri Meyer en 1902, les petites pièces étant groupées en lots par l’expert (Feuardent) et accompagnées d’une description très sommaire. En revanche, je l’ai retrouvée dans le catalogue 1890 imprimé de la collection H. Meyer, sous le n°3156 classé à Château-Regnault. Dans le même catalogue figurait sous le n°3146 un exemplaire de la pièce de 4 sols ou patards marquée ROK, imitée de la pièce de Campen (cf. Engel 1885 n°20 et pl. XIII n°6), classée également à Château-Regnault.

On le voit, J. R. De Mey n’expliquant pas et ne justifiant pas son classement à Rochefort-en-Ardenne, famille de Löwenstein-Wertheim-Rochefort, ces deux pièces, l’une de 4 sols ou patards, l’autre de 3 Kreutzers, à la légende ROK, nous n’étions pas plus avancés qu’en 1885-1887 au temps d’A. Engel, lorsque Horst Heinz Mertes, nous fit connaître à Alain Tissière et à moi-même un décri prononcé par le Conseil de la Ville de Francfort le 15 septembre 1618. Nous avons alors publié, A. Tissière et moi-même, le texte commenté de ce décri dans le n°122 des Cahiers numismatiques en décembre 1994. Nous avons alors pensé qu’il ne fallait pas s’emballer avec la toponymie et que ROK ne signifiait pas obligatoirement Rochefort-en-Ardenne. Nous avons pu ensuite expliquer que selon nous, LINC ou LI signifiait Linchamps (cf. catalogue 2002 de la collection Tissière n°2306, 2307 et 2308) mais il ne nous a pas été possible d’expliquer ROK.

Reprenons donc aujourd’hui ce décri qui est très instructif (fig. 5). Le texte allemand signifie, en résumé, que les monnaies décriées ci-dessous, de même forme et apparence que les espèces légales de 3 batzen (4 sols ou patards et 12 Kreutzers) ainsi que les 3 Kreutzers, et qui sont mêlées à ces espèces légales, valent en réalité beaucoup moins (faiblesses de poids et de titre). Le Conseil de ville de Francfort punira fortement ceux qui utilisent ces 9 espèces décriées. Examinons-les :
  - une pièce contrefaite de 4 sols ou patards à la légende CLER, imitée des pièces de 4 sols de Holstein (Tarif Verdussen 1627, p. 246). A. Engel connaît cette pièce qu’il publie en 1885 (n°22 et planche XIII n°9) et en 1887 p. 396 n°12, Cabinet impérial de Vienne. A. Engel classe désormais cette pièce à Rochefort, attribution que J. R. De Mey ne retient pas (fig. 6 contrefaçon et 7) ;
  - une pièce contrefaite de 4 sols ou patards à la légende ROK, imitée des pièces de 4 sols de Campen, étudiée ci-dessus à partir d’A. Engel (RN 1885 n°20 et pl. XIII n°6) ;
  - une pièce de 3 Kreutzers de la principauté de Château-Regnault et Linchamps, aux noms et armes de Louise-Marguerite de Lorraine (2e ligne, pièce dessinée au centre) ;
  - six pièces de 3 Kreutzers, avec l’aigle et la valeur 3 ainsi que la même devise qu’à Château-Regnault et Linchamps SVB. VMBRA. ALARVM. TVARVM, mais avec chacune un motif héraldique différent entouré de la légende MONETA. NOVA. ARG. ROK3.

Ce décri nous fait ainsi connaître 6 exemplaires différents de la pièce de 3 Kreutzers à la légende ROK alors qu’auparavant seul l’exemplaire Henri Meyer, que l’on retrouve sur la septième pièce, était connu.

En étudiant attentivement les 7 exemplaires différents de l’espèce 3 Kreutzers, nous remarquons :

1. Que les trois exemplaires de la ligne centrale où figure l’exemplaire au nom et aux armes de Louise-Marguerite, montrent des écussons et armoiries typiques de Château-Regnault, y compris les deux exemplaires à la légende ROK qui entourent celui de la princesse.

2. Le huitième exemplaire, 3e rangée au centre, avec la légende ROK, montre l’écu de Bouillon que l’on retrouve sur les monnaies des évêques de Liège, ducs de Bouillon, ainsi que du prince de Sedan qui portait le titre de duc de Bouillon et mettait Bouillon dans ses armes.

3. Les trois autres exemplaires de la pièce de 3 Kreutzers (1re ligne, 3e monnaie et 3e ligne, 6e et 8e monnaies) montrent une composition de trois petits écussons qui était relativement en usage dans l’évêché de Liège. La 6e monnaie montre une tour, un lion et six fusées : les fusées figurent sur les monnaies liégeoises de Bouillon des princes-évêques appartenant à la Maison de Bavière4. Sur la 8e monnaie semblent être représentés les trois alérions de Lorraine que la princesse de Conty portait dans ses armes et sur la 3e monnaie deux bars, également appartenant aux armes de Lorraine. Dans les deux cas il y a allusion à la princesse de Conty.

Ces éléments communs aux pièces de 3 Kreutzers au nom de Louise-Marguerite de Lorraine ainsi qu’aux pièces de 3 Kreutzers à la légende ROK amènent à reconsidérer le monnayage produit par Paul Manlich pendant sa maîtrise de la Monnaie de la princesse de Conty. Si l’on excepte les deux rarissimes thalers qu’il fit frapper, celui de 1617 imité du thaler de Hambourg (2 ex connus) et celui au buste de François de Bourbon, le prince de Conty (exemplaire unique au Cabinet des médailles à la BnF frappé vers 1617-1618), toute la production monétaire du Manlich est constituée de pièces de 6 batz ou batzen (24 Kreutzers) et surtout de pièces de 4 sols ou patards (3 batz ou batzen), de 12 Kreutzers et de 3 Kreutzers. Ces espèces qui entraient dans le rendu de monnaie lors de l’acquittement des péages sur la Meuse et sur la Semoy pouvaient ensuite circuler dans toute l’Europe, sauf la France où elles étaient indésirables.

Manlich traînait derrière lui une réputation bien établie de faux-monnayeur qui n’était pas usurpée. Ayant dirigé la Monnaie du prince de Sedan à Sedan et Raucourt ainsi que la Monnaie du prince-évêque de Liège à Bouillon, il avait écopé de condamnations pour fausse monnaie dans les deux cas. On ne sait combien d’ateliers monétaires temporaires il créa de 1617 à 1619 dans la principauté de Château-Regnault et Linchamps mais la permission du 23 avril 1619, publiée par Adrien Blanchet dans la RN 1907, l’autorisait à en créer plusieurs. On connaît Château-Regnault mentionné dès le bail initial de 1610, puis La Tour-à-Glaire dénoncé en 1627 par le roi d’Espagne Philippe IV. Il faut y ajouter Linchamps pour la période 1617-1619. Mais Manlich a-t-il ouvert d’autres ateliers que Linchamps et La Tour-à-Glaire ? Rien ne permet de le supposer mais rien n’interdit non plus de l’imaginer.

On peut aussi envisager une autre hypothèse. Le fait qu’en 1628 une bande de faux-monnayeurs agissant conjointement dans les vallées de la Meuse et de la Semois à partir des ateliers de La Tour-à-Glaire (principauté de Château-Regnault et Linchamps), de Cugnon et des Hayons (terres souveraines du comte de Löwenstein-Rochefort enclavées dans le duché de Bouillon) ait été appréhendée et que Manlich à nouveau ait été mis en cause à cette occasion, permet de se demander si dès 1617-1619 Manlich n’avait pas aménagé dans la vallée de la Semois un atelier illégal fabriquant ses productions marquées ROK, en liaison avec ses productions issues des ateliers de la principauté. Cet atelier illégal aurait pu être installé à Cugnon ou, aux Hayons où la ferme de la Vanette fonctionna un temps comme atelier de fausse monnaie. Dans ce cas, ROK pourrait effectivement évoquer les terres que le seigneur de Rochefort possédait dans le duché de Bouillon, allusion territoriale sans conséquences5.

Ces monnaies marquées ROK ne relèveraient donc pas de la principauté de Château-Regnault et Linchamps mais des territoires possédés par le comte de Löwenstein-Rochefort en bordure de la Semois, sans que ce seigneur, dont le monnayage ne débute qu’en 1622, soit mêlé à ce trafic organisé par Paul Manlich. Les pièces marquées ROK seraient ainsi des fausses monnaies fabriquées par Paul Manlich, dans la vallée de la Semois et le mot ROK, inventé par Manlich, serait destiné à faire croire que ces fausses monnaies auraient été frappées dans un atelier commençant par ROK.

En revanche, nous ne pensons pas que le comte de Löwenstein-Rochefort ait fait frapper les pièces de 4 sols ou patards et les pièces de 3 Kreutzers marquées ROK. Le style de ces monnaies inconnues est trop proche de celui des espèces analogues de Château-Regnault que faisait alors frapper Manlich et il est très différent des monnaies que le comte de Löwenstein-Rochefort fera frapper à partir de 1622, en toute légalité.

Il n’est guère possible d’aller plus loin pour le moment mais un lien est établi, par le décri de Francfort en 1618, entre les pièces de 3 Kreutzers de Château-Regnault et celles à la légende ROK. L’hypothèse de monnaies sciemment contrefaites, comme c’est le cas pour les pièces de 4 sols ou patards imitées de Campen et de Holstein, fabriquées par Manlich dans le duché de Bouillon, contigu à la principauté de Château-Regnault et Linchamps, en même temps qu’il monnayait dans la principauté, est tout à fait plausible6. Elle pourrait ainsi expliquer l’utilisation de la légende ROK jusqu’à présent inexpliquée car apparemment inexplicable.

CONCLUSION :

Cet article était écrit lorsque j’ai retrouvé un intéressant courrier de Robert Ronus. Notre excellent ami me signale pour ROK une attribution italienne au comte de Ronco, Napoléon Spinola, marquis de Roccaforte. Je connaissais cette attribution fantaisiste car la seigneurie de Ronco n’est érigée en comté qu’en 1644 par l’Empereur avec droit de battre monnaie à partir de cette date seulement (Engel et Serrure 1897, Traité de numismatique moderne et contemporaine p. 428 avec indication de l’ouverture de l’atelier en 1647, Maurice Cammarano, Corpus luiginorum, 2e édition 2020, pp. 199-200 avec la même indication de l’ouverture de l’atelier en 1647).

Le MIR d’Alberto Varesi (volume Piémont, etc.), 2e édition s.d. en €, reprend dans son n°518 une erreur commise en 1959 par Gamberini di Scarfea n°666 (Les imitations et contrefaçons monétaires dans le monde, 4e partie, tome I, p. 219).

Je n’ai évidemment pas pris en considération cette attribution de Gamberini di Scarfea à Ronco/Roccaforte. Cet auteur a été induit en erreur par les nombreuses imitations italiennes (Piémont et Lombardie) de la pièce de 4 sols. Celle-ci était en fait une espèce européenne, frappée tout au long d’un très important circuit commercial reliant l’Espagne aux Pays-Bas,. Cet itinéraire était devenu obligatoire depuis l’échec de l’Invicible Armada. On passait par le Piémont, la Suisse, la Franche-Comté puis la vallée de la Meuse, d’où la multiplication sur l’itinéraire des ateliers fabriquant des pièces de 4 sols. Manlich le savait parfaitement lorsqu’il décida de frapper massivement des pièces de 4 sols. Les pièces de 12 Kreutzers et de 3 Kreutzers étaient réservées à l’Empire.

Parmi les ateliers italiens qui fabriquèrent des pièces de 4 sols, on peut notamment citer Bozzolo, Castiglione, Corregio, Desana (Deciane), Guastalla, Messerano, Mirandole etc7.

Le lecteur est invité à se reporter aux Tarifs Verdussen de 1627 (réédité en 1974) et 1633 qui font connaître un grand nombre de ces pièces de 4 sols. L’étude de ces tarifs me conforte dans mon hypothèse d’une fabrication spécifique Manlich, sous le vocable ROK créé pour la circonstance, dans la vallée de la Semois sur les terres franches du comte de Löwenstein-Rochefort à l’insu de celui-ci.

Christian CHARLET

1- Pour la même rivière, nous écrivons Semoy en France et les belges Semois.
2- Batz ou batzen, c’est la même chose = 12 Kreutzers.
3- Pour simplifier, nous avons adopté une ponctuation par points alors qu’elle est parfois différente sur les monnaies (étoiles, fleurons, etc.)
4- Elles figurent également dans les armes des comtes de Löwenstein-Rochefort
5- Pour compléter la confusion volontairement entretenue par Manlich, il existe dans la principauté de Château-Regnault et Linchamps le roc de la Tour et la forge de Rogissart dépendant du bourg de Gespunsart, paroisse importante de la principauté pouvant être visée par la permission du 23 avril 1619.
6- Ajoutons que la création de l’atelier de La Tour-à-Glaire par Manlich s’accorde tout à fait avec la pratique du faux monnayage dans la vallée de la Semois, comme ce sera le cas en 1628, le faux monnayage de 1628 étant sans doute la suite de celui pratiqué par Manlich en 1617-1619.
7- On notera que le CNI, en la circonstance plus rigoureux et plus sérieux que Gamberini di Scarfea, qu’Alberto Varesi n’aurait pas dû recopier, ne retient pas l’attribution à Ronco. A juste titre. Récemment, la Maison Künker (Auction 331 du 30 janvier 2020 n°871) a été abusée par cette attribution fallacieuse à Ronco et a dû reprendre la monnaie après la vente.

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