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LE COIN DU LIBRAIRE : ROMAN IMPERIAL COINAGE VOLUME V PART 5 | 09/06/2025 Informations ROMAN IMPERIAL COINAGE VOLUME V PART 5 Sam Moorhead, Roman Imperial Coinage Volume V Part 5 : Carausius and Allectus, Spink, Londres 2025, relié toile sous jaquette 22,5 x 28,5m) deux volumes, XLVIII + 660 p. (introduction et catalogue) + 661-782 p. & 176 pl. (index et planches), ill., n&b dans le texte. Code : Lr 121. Prix : 260€. Nous sommes très heureux de pouvoir présenter dans le même Bulletin Numismatique deux nouveaux volumes du Roman Imperial Coinage (voir RIC II. 3, Hadrian, BN 253, p. 12-16). C’est exceptionnel à plus d’un titre ! Le volume consacré aux empereurs Romano-britanniques l’est tout particulièrement par son format (le nouveau) déjà initié avec le volume V. 4 sur l’Empire Gaulois dont nous avons rendu compte (The Gallic Empire, cf. BN 240, p. 20-21). Sa taille en deux volumes avec près de 1 000 pages en tout, en comptant l’introduction, le texte et ses annexes et les planches, son poids, près de 5 kg pour l’ensemble en font un véritable événement. Mais le plus important, c’est son contenu et nous allons essayer de vous rendre compte de ce travail colossal pour deux empereurs Carausius (286-293) et Allectus (293-296) qui n’ont donc régné, à eux deux, qu’un peu plus d’une décennie sur Britannia et une petite partie du continent autour de la Normandie actuelle. Dans la première édition du RIC V. 2, publié en 1933 sous la plume de P. H. Webb, sur XXIV + 701 pages et 20 planches, celles réservées à nos deux Augustes n’occupaient que les pages 426 à 570 et les planches XVI à XIX avec 1097 entrées pour Carausius auxquelles venaient s’ajouter 49 pour Carausius, Dioclétien et Maximien Hercule ainsi que 132 pour Allectus. Aujourd’hui avec cette nouvelle version, nous en comptabilisons 3 664 pour l’intégralité du règne de Carausius et 590 pour celui d’Allectus, soit plus de 4 250 au total. Encore faut-il retrancher quelques vacat laissés libres pour de nouvelles découvertes, des numérotés rajoutés, avec un A ou doublés, voire triplés (voir ci-dessous, en fin de ce compte-rendu). La qualité d’impression et le choix des papiers, mat pour le texte et semi brillant pour les planches, est remarquable. La reliure avec tranche fil est de très bonne facture. Le seul bémol aurait été d’inclure un ou deux bolducs dans chacun des ouvrages afin d’en faciliter les recherches et l’utilisation manuelles. Sam Moorhead s’est attaché à ce travail titanesque, aidé par de nombreux contributeurs et les travaux de ces prédécesseurs, nombreux au Royaume-Uni à se livrer à l’étude des deux Augustes britanniques du dernier quart du IIIe siècle après J.-C. L’auteur avec un solide bagage universitaire a travaillé pendant plus d’un quart de siècle au British Museum (1997-2023), où il était chargé des monnaies antiques et plus particulièrement du Portable Antiquity Scheme (PAS) qui recense l’ensemble des trouvailles monétaires sur l’espace britannique. Il a publié de nombreux livres et articles sur la numismatique romaine et l’archéologie. Récemment, nous avons eu l’occasion de rendre compte dans le Bulletin Numismatique (BN 233, p. 24-25) d’un ouvrage coécrit avec Graham Barker sur The Rebel Emperors of Britannia, Carausius and Allectus, Spink, London, 2023, sorte d’introduction historique et numismatique du RIC d’aujourd’hui que nous vous invitons à découvrir. L’ouvrage débute par une page non numérotée dédiée à tous ceux qui ont participé d’une manière ou une autre à la réalisation de cet ouvrage en plaçant en tête les disparus, dont Hélène Huvelin et Xavier Loriot, suivis de très nombreux savants anglo-saxons et francophones, dont Jacqueline Pillet-Lemière récemment elle aussi décédée. La nouvelle série du Roman Imperial Coinage à l’image du Roman Provincial Coinage dont il a repris le format est maintenant sous la responsabilité de Michel Amandry, Roger Bland, Andew Burnett et Chris Howgego auxquels vient s’ajouter Berhnard Woytek, éditeurs de l’ouvrage qui s’ouvrent comme point de départ de l’aventure (p. III). Ce rappel est suivi de la préface de l’auteur (p. V-VI), puis de la liste des remerciements (p. 7-9) où il rend hommage à Spink et à Emma Howard, responsable de la publication, aux éditeurs, aux sponsors, au British Museum, puis au milieu académique, aux différents musées, en particulier britanniques, qui ont fourni une masse importante du matériel, au Portable Antiquity Scheme (PAS), aux professionnels et laux collectionneurs privés qui referment ce passage. Très importante pour les lecteurs, la table des matières (p. XI-XV) est suivie de celle des 176 planches (p. XVI), complétée elle-même par la liste des vingt cartes, trente-trois figures et quatre-vingt-treize tableaux de l’ouvrage (p. XVII-XXI) qui devront être marqués afin d’être retrouvés facilement et utilisés le plus souvent possible. Suivent les pages consacrées aux abréviations et la bibliographie (p. XXIII-XLVIII) qui referment cette première partie de l’ouvrage. Cette introduction en bicolonnage possède près de cent entrées pour les musées et les archives, un code de simplification pour les trésors : (C) pour Carausius, (A) pour Allectus, (L) pour les trésors mixtes et (Con) pour ceux du continent. Près de cent cinquante maisons de vente et professionnels ont été utilisés pour le catalogue dont Cgb.fr (p. XXV). Plus de cent acronymes de revues et corpus précèdent une bibliographie qui débute par les auteurs anciens où nous trouvons près de 650 références d’ouvrages et d’articles qui ont servi à la réalisation de ce nouveau RIC ! Les 258 premières pages de l’ouvrage intitulées « General Introduction » sont en fait un véritable ouvrage où tous les aspects historiques et numismatiques sont largement étudiés et développés, constituant un véritable manuel et une base incontournable pour qui voudra désormais étudier cette période. Cette partie du livre s’ouvre sur un panorama historique de la période (1) (p. 1-14) où sont retracés tous les aspects épigraphiques, archéologiques, livresques depuis l’usurpation de Carausius en 286 jusqu’à la reconquête de la Bretagne par Constance Chlore en 296. Sam Moorhead revient ensuite dans un résumé de l’état de la recherche (2) sur le sujet depuis le XVIe siècle et le travail des Humanistes jusqu’à aujourd’hui (p. 15-20). Ensuite il s’attaque à l’étude du matériel (3) en débutant par celle des trésors avec un tableau des émissions et des trésors (p. 23) avec 45 « hoards » pour Carausius et 15 pour Allectus. Un résumé du tableau des émissions sera très utile (tableau 6, p. 23). CARAUSIUS ALLECTUS De nombreuses cartes tant pour la Bretagne (p. 25 et 28-31) que pour le continent (p. 26-27) viennent compléter l’ensemble des découvertes. Cet ensemble de données sur les trésors est complété par les autres sources d’approvisionnement du monnayage : le PAS, les musées et les archives, le marché numismatique, les collections privées et les travaux publiés (p. 32-34). Sam revient ensuite sur le trésor de « 1987 » qui contenait 144 monnaies remarquables (p. 34-36). Les pages 37-62) sont consacrées aux tableaux des trésors avec leur Terminus Post Quem (TPQ) déjà abordé dans l’introduction. Nous avons 93 trésors avec un terminus pour Carausius et leur données primaires de découvertes, de publication, d’inventaire et de datation, 67 trésors dans les mêmes conditions pour Allectus, 79 trésors mixtes et 19 trésors d’origine continentale. Ces tableaux réservés aux trésors sont complétés par les tableaux des monnaies trouvées sur les principaux sites archéologiques britanniques (p. 60-63). Nous invitons nos lecteurs à parcourir ces pages, ô combien importantes, afin d’appréhender le monnayage de cette période. Le point suivant (4) est réservé à l’étude de la fabrication des espèces et aux analyses métalliques du matériel (p. 64-65) : le diamètre des coins, celui des monnaies, les poids, l’axe des coins, les dix méthodes différentes d’analyses métallographiques mises en place entre 1997 et 2022. La cinquième partie (5), la plus importante de cette introduction, aborde le monnayage de Carausius (p. 66-221). La page 68 devra être marquée car elle donne la ventilation précise des émissions pour les deux Augustes britanniques. Ce chapitre se penche d’abord sur la structure du catalogue avec un résumé sur les différents ateliers des deux empereurs avant de s’attaquer à la chronologie du monnayage (p. 66-67) avec un survol du monnayage et un tableau (le 12e) consacré à un résumé de l’ensemble du monnayage ventilé par atelier et émission avec un total de 3697 entrées dont 2251 connues seulement par un exemplaire (singleton) et un total de 12368 monnaies (p. 70-72). Ce dernier est important et devra souvent être consulté et donc lui aussi marqué. Pour les espèces radiées de Carausius (antoniniani ou aureliani) nous avons 831 entrées pour l’atelier de Rouen en 286-287, 8648 pour la période 287-291 des différents ateliers et émissions « britanniques » et 3328 pour les deux dernières années du règne dans les mêmes conditions (p. 72). L’auteur reprend ensuite chacune des catégories abordées dans le tableau 2 : le monnayage d’or (p. 73-78) avec 17 entrées et 28 aurei dont 10 pour Rouen, 12 pour les types bretons, et cinq aux noms de Dioclétien et de Maximien. Il se penche ensuite sur le monnayage d’argent dont 439 exemplaires sont répertoriés parmi lesquels 313 avec la marque RSR (p. 79-94). Il met en lumière les liens qui unissent ces monnaies aux bronzes laurés (p. 95-96). Il s’attache ensuite aux monnaies radiées de Carausius (p. 96-101). Sam Moorhead revient encore une fois sur l’atelier de Rouen dit aussi « continental » (p. 101-119) abordant l’ensemble des spécificités de ce monnayage riche et complexe, agrémenté de plusieurs tableaux. L’auteur se livre au même travail pour les monnaies RSR (p. 120-123) puis BRI (p. 123-125), les monnaies radiées non marquées (p. 125-142) avec en complément de nombreux tableaux. Suit ensuite le même travail pour l’atelier de Londres p. 142-154) puis pour l’atelier C (p. 164-166) et les radiés avec les marques SP et SC (p. 166-171). Cette partie se clôt avec les trois médaillons de Carausius (p. 171-172). Elle est suivie par le monnayage aux bustes accolés de Carausius et « fratres sui » (p. 172-173) ainsi que ceux de Carausius pour Dioclétien et Maximien Hercule (p. 173). L’auteur s’intéresse ensuite aux rares monnaies de Carausius datées et se penche sur les trop rares bustes consulaires de l’Auguste (p. 173-177). Sam Moorhead inventorie les revers du monnayage de Carausius (p. 178-184) en débutant par l’atelier de Rouen (p. 178), s’intéressant ensuite aux types militaires dit « légionnaires » (p. 178-181) avant de se pencher sur les types maritimes (p. 181) et les pièces liées au retour de l’âge d’or et des jeux séculaires avec les pièces RSR (p. 181-183) sans occulter les autres thèmes du monnayage (p. 183-184). L’auteur s’occupe ensuite des titulatures d’avers réparties sur cinq groupes chronologiques (p. 184-186) avant d’aborder les différents types de bustes (au nombre de 15 (tableau 62) (p. 186-189). Nos amis anglais n’ont toujours pas uniformisé leur code buste, délaissant celui de Pierre Bastien. L’auteur se penche ensuite sur les bustes accolés des trois Augustes, Carausius, Dioclétien et Maximien (p. 189) avant d’aborder ceux des Dyarques frappés par Carausius (p. 189-191). L’auteur fait un aparté sur les surfappes (p. 191) avant d’aborder le monnayage irrégulier de Carausius (p. 191-192). Suit une série de tableaux : le 31 est réservé au diamètre des coins, à celui des pièces, et des poids des monnaies radiées de Carausius (p. 193-195). Il est complété par les tableaux 33 et 34 consacrés à l’axe des coins et aux analyses métalliques (p. 196-199), le tableau 36 aux analyses métalliques et à l’aloi des pièces radiées (p. 200-201). Le tableau 48 est consacré à l’inventaire typologique des monnaies non marquées par ordre alphabétique des légendes de revers. (p. 200-212, n° 761-1830). Le tableau 59 met en lumière les émissions légionnaires de Carausius avec onze légions représentées, un total de 468 pièces (tableau 59, p. 213) et leur ventilation par légions (tableau 60, p. 214-217 des cohortes prétoriennes à la XXXe Legio Ulpia). Nous avons ensuite la liste des 87 principales titulatures d’avers de Carausius, dont le total se monte à 201 recensées (tableau 61, p. 217-221) et qui referme l’introduction sur Carausius. Le sixième point de l’introduction s’ouvre sur le monnayage d’Allectus (p. 222-258). Comme précédemment pour Carausius, ce chapitre débute sur une vue d’ensemble du monnayage qui comporte 569 entrées, dont 287 référencées par un seul exemplaire et un total de 5213 exemplaires (tableau 67, p. 222-223). Sur ce chiffre, 5162 pièces sont des monnaies radiées (tableau 68). Sam Moorhead étudie tout d’abord les 21 entrées de monnaies d’or pour un total de 27 aurei recensés (p. 224-229). C’est la partie aux espèces radiées qui occupe la plus grande partie de ce point (p. 230-258) avec une transition entre les monnayages des deux Augustes (p. 230). Autrement l’auteur reprend la même structure de présentation que pour le règne précédent avec un tableau (76) sur l’axe des coins des monnaies radiées (p. 230-231) suivi des analyses métalliques (p. 232-233) beaucoup plus succinct. Il s’attache ensuite à distinguer les rapports de valeur et de ratio entre les aurei, les aureliani et les espèces réduites « Q radiates » (p. 233) avec les incidences qu’elles entraînent sur la datation des espèces (p. 233). L’auteur débute son étude par l’atelier de Londres (p. 233-235), étude suivie par celle de l’atelier C (p. 235-237) et par celle des ateliers incertains (p. 237). Une attention particulière est portée sur les petits modules d’Allectus (p. 237-241) avec de nombreux tableaux sur les axes des coins et les analyses métalliques, les relations avec la chronologie et la valeur relative des espèces. L’auteur se livre au même travail pour l’atelier C avec la marque QC (p. 241-242) puis avec les mêmes types pour l’atelier de Londres (p. 243). L’auteur dresse dans le tableau 92 la liste des vingt-sept titulatures employées dans le monnayage d’Allectus (p. 244-245) et des douze bustes utilisés (tableau 93, p. 245). Des cartes de répartitions de la distribution des monnaies d’Allectus sur le territoire anglais se trouvent aux pages 246-250. Nous trouvons avec le tableau 74 la liste des revers d’Allectus avec leur ventilation pour les revers empruntés au monnayage de Carausius (p. 251-255) puis ceux propres à l’assassin de ce dernier (p. 255-258). Cette très longue introduction se referme sur le point 7 (p. 259) réservé à l’aspect « paranumismatique » de la période avec quatre épreuves en plomb pour Carausius dont peut-être un sceau ainsi que quatre autres pour Allectus ainsi qu’un coin non identifiable. Pour l’ensemble de cette première partie, nous avons un appareil de notes constitué de 1041 entrées ! La deuxième partie de l’ouvrage, la plus importante, est consacrée au catalogue (p. 261-660) qui débute par un mode d’emploi nécessaire (p. 261-262) qui comporte le numéro d’entrée, les marques d’atelier, les légendes de revers, les types de revers, les légendes de droit, les types de droit, les spécificités techniques des monnaies (diamètre des coins, des pièces, masses des monnaies et axes des coins), la datation. Pour chaque entrée du catalogue nous avons parfois des A, pièces rajoutées à l’inventaire après la numérotation générale. Quand ces entrées sont entre parenthèses, elles sont référencées dans les ouvrages de référence anciens mais n’ont pas forcément encore trouvé leur authentification par la présence d’un exemplaire. Un appareil de 3633 notes accompagne le catalogue, numéroté en continu pour l’ensemble du monnayage et qui éclaire le catalogue. Les règles épigraphiques sont adoptées pour les légendes incomplètes, tronquées ou restituées (parenthèses ou crochets). Pour chacun des numéros d’entrée du catalogue, nous avons le nombre d’exemplaires recensés. De nombreuses références accompagnent le catalogue avec souvent l’autorité où est conservé l’exemplaire et la provenance, trésor, PAS, collections publiques ou privées, catalogues de ventes. Le catalogue lui-même débute par le monnayage de Carausius (p. 263-610) avec d’abord la table des légendes de droit qui comporte 201 entrées. Quand les chiffres sont entre parenthèses, ces entrées ne sont pas forcément attestées, mais ont été signalées par le passé (p. 263-270) avec la liste des différents bustes (36 au total avec leur clé d’identification : un buste tête nue de face en passant par les bustes laurés, consulaires, casqués, casqués et radiés, radiés, radiés ornementées, radiés consulaires, radié avec lance, radiés avec lance et bouclier, bustes accolés et victoire sur un globe. Plan du catalogue du RIC V. 5 (volume I et II) N° en plus : 29A, 217A, 279 A, 429A, 578A, 590A, 833A, 918A, 990A, 1033 A, 1071 A, 1215A, 1239A, 1362A, 1424A, 1505A, 1627A, 1659A, 1852A, 1954A, 2086A, 2360A, 2370A, 2493A, 2672A, 2709A, 2878A, 2893A, , 2923A, 2963A, 3340A, 3535A N° doublés : 913, 935, 945, 967, 980, 1041, 1043, 1162, 1165, 1166, 1176, 1180, 1204, 1206, 1212, 1236, 1242, 1246, 1264, 1269, 1285, 1288, 1291, 1293, 1294, 1307, 1333, 1440, 1461, 1490, 1496, 1501, 1551, 1552, 1555, 1557, 1558, 1559, 1578, 1605. N° triplés : 1044, 1167, 1171, 1176, 1243, 1246, 1250, 1297, 1490, 1534, 1556, 1612. VACAT (numéros non attribuées pour le moment) : 46, 98, 322-330, 422, 513-520, 749-760, 797, 914, 1076 1417-1418, 1604, 1726, 1831-1840, 1874, 1983, 2247-2260, 2320, 2948, 3233-3240, 3322-3330, 3488-3490, 3517-3520. Pour le monnayage d’Allectus (p. 611-660), la liste des titulatures (p. 611) est moins fournie avec 27 entrées et quinze types de bustes différents (p. 611-612 : laurés, casqués et radiés, radiés, radiés consulaires, radiés avec lance et bouclier). ALLECTUS Catalogue n° 1 à 590, notes 3252-3633 (p. 611-660, pl. 150-175) N° en plus : 98A, 469A, 554A VACAT : 257-260, 301-310, 543-550 PARANUMISMATICA (p. 259, pl. 176) Le second volume s’ouvre sur la table des matières de cette partie et la liste des planches qui n’est pas numérotée. L’ouvrage débute avec les tableaux de concordances (p. 662-741) tout d’abord entre le RIC V. 5 et les références plus anciennes du RIC V. 2 de l’ouvrage de Webb du Moorhead en 2014, de celui d’Huvelin en 1985, de Shiel en 1977 et de Loriot Bland, pour Carausius d’abord (p. 662-716) suivi de celui du RIC V. 2 en 1933 et le nouveau RIC V. 5 (p. 717-730). Le même travail est établi ensuite pour Allectus entre le RIC V. 5 et les ouvrages de Burnett, RIC V. 2, le Webb, le Shiel, Depeyrot, Calico, Bland et Loriot (p. 731-739), puis entre le RIC V. 2 de 1933 et le nouveau RIC (p. 740-741) Nous trouvons ensuite les différents index, si utiles, pour un ouvrage aussi volumineux. Nous avons d’abord l’index des légendes de droit pour Carausius (p. 742-747), puis un index des types de bustes (p. 747). Suit l’index des légendes de revers (p. 748-756), puis des types de revers (p. 756-767) cette partie se clôturant par un index des marques d’atelier (p. 768-772). Le même travail est effectué pour le règne d’Allectus (p. 773-782) avec les légendes de droit et les types de bustes (p. 773), les légendes de revers (p. 773-774) suivies des descriptions des revers (p. 775-777) avec enfin d’index des marques d’ateliers (p. 778). Un dernier index alphabétique referme cette série qui repose sur les thèmes de l’introduction générale (p. 779-782). Il est immédiatement suivi par les 176 planches photographiques en noir et blanc, en général de très bonne qualité malgré la qualité parfois médiocre de pas mal de monnaies de bronze. Au total, nous avons 4156 photos pour Carausius sur 149 planches et 723 monnaies pour Allectus sur 26 planches. L’ultime planche de l’ouvrage est réservée aux objets « parnumismatiques ». Ce nouveau volume du Roman Imperial Coinage va prendre une place importante dans votre bibliothèque et nous vous conseillons, pourquoi pas, de le prendre pour les vacances afin d’en découvrir « la substantifique moelle ». Le prix peut paraître un peu élevé, mais il est au diapason de la qualité de l’ouvrage et du sujet traité. Ultime point,et non des moindres, deux volumes sont sur le métier, la refonte complète du volume IV. 3 consacré aux monnayages de Gordien III à Émilien par Roger Bland et le volume IX pour la période comprise entre les règnes de Valentinien Ier et de Valens jsuqu’à Théodose Ier (364-395) par David Wigg-Wolf. Au moment de son décès, Cathy King (1935-2022) a laissé un catalogue consacré aux règnes de Valérien Ier et de Gallien (253-268) RIC V. 1 qui, espérons-le, verra le jour prochainement. Laurent SCHMITT (ADR 007) * les monnaies illustrées sont en vente sur le site Cgb.fr |
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