
ESSAYS ON COINS OF THE SELEUCID EAST

Brian Kritt, Essays on Coins of the Seleucid East, (ECSC), CNS 15, Lancastrer, 2023, relié cartonné avec jaquette, 21 x 26 cm, X + 84 p. dont 14 + 13 pl. Ill. n&b et couleur. Code : Le 37. Prix : 65€.
Ce livre présente en sept chapitres différents aspects du monnayage séleucide dans sa partie orientale, située entre Bactriane et Sogdiane.
Comme d’habitude les premières pages de l’ouvrage sont consacrées à l’avant-propos de l’auteur (p. III-IV) suivi de la table des matières (p. V-VIII) et de la bibliographie (p. VIII-X).
Le premier chapitre traite des nouvelles monnaies de Sogdiane, imitées des monnaies séleucides de Bactriane, en particulier celles qui copient des noms et des monogrammes grecs (p. 1-20 dont p. 14-20 = pl. 1-).
Le deuxième s’intéresse à l’identification des bronzes bruts « crabe/abeille » de Samarcande comme étant des jetons funéraires scythes (p. 23-30 dont p. 30 = pl. 8).
Le troisième chapitre aborde les nouvelles découvertes de pièces de monnaie étayant la théorie de la transmission directe des bronzes d’Aï Khanoum à Samarcande (p. 31-39, illustré dans le texte).
Le quatrième porte sur une remise en question de l’interprétation d’un bronze Aï Khanoum d’Antiochus III trouvé à Ustrushana comme soutenant la présence de forces d’Antiochus près de Samarcande (p. 40-44).
Le cinquième chapitre apporte à la connaissance une nouvelle monnaie de bronze de Diodote Ier d’Aï Khanoum, avec l’inscription « Diodote », correspondant à celle de certains statères d’or de Diodote Ier du dépôt de Vaisali (p. 45-53 dont p. 50-53, pl. 9-11).
Un sixième chapitre traite d’un trésor de bronzes d’Antiochus III, étroitement coordonné avec les mouvements de ses forces sur son anabase orientale (p. 54-62 dont p. 60-62 = pl. 12-14).
Le septième chapitre repose sur la présence, sur une monnaie de bronze d’Antiochus I de l’atelier de Suse, d’une petite représentation, volontairement discrète, de la tombe de Cyrus le Grand, vraisemblablement placée là par un graveur de coins perse local à l’atelier de Suse. Ce scénario est étayé par un exemple antérieur d’un graveur de coins de Suse, qui a dissimulé, à l’intérieur d’un monogramme sur un tétradrachme de Séleucus Ier, une image des cornes d’un temple du feu perse, accompagnée d’une lettre araméenne (p. 63-78 dont p. 69-78 = pl. S1-S9).
L’ouvrage se referme sur un postcriptum, huitième chapitre qui ne dit pas son nom, qui évoque la déesse perse Ahnahita comme protectrice de la tombe de Cyrus le Grand, souverain achéménide (559-530 avant J.-C.) et vient ainsi compléter le chapitre précédant (p. 79-83 dont p. 80-83 = pl. S10-12). La liste des provenances des pièces citées clôt l’ouvrage (p. 84).
Laurent SCHMITT (ADR 007)