Ayant entendu parler d'un tel dispositif supposé brouiller les détecteurs de métaux, j'avais innocemment écrit à l'association anti-détectoristes pour demander un article d'une page à ce propos pour le Bulletin Numismatique.
Manifestement il n'y a plus de secrétaire dans l'association ou ma demande a été jugée incongrue... je n'ai jamais eu de réponse !?
Il me semblait pourtant que cette publicité rédactionnelle gratuite aurait pu intéresser le fabricant.
Heureusement, grace à un blog polo-anglo-saxon qui m'a déjà fait l'honneur de ses colonnes, j'apprends qu'il existe une page facebook dédiée à ce dispositif.
Le concernant, je ne vois pas pourquoi il devrait rester confidentiel.
Il y a bien des propriétaires de terrains qui érigent leurs terres en sanctuaires, en interdisant l'entrée aux chasseurs et autres viandards -
cliquez pour plus d'informations - je ne vois pas pourquoi des propriétaires, des maires, des services archéologiques... voire n'importe qui, ne pourraient pas empêcher la détection sur une zone qui leurs semblerait devoir être protégée de la détection ?
Concernant l'efficacité, cela semble performant, je cite
'Caractéristiques du dispositif :
Le dispositif se compose d'un fil dissimulé dans (ou autour) de la zone à protéger et d'un boîtier électronique effectuant les fonctions de veille, identification, brouillage. Il peut être dissimulé dans (ou hors) les zones sensibles. L'appareil est alimenté par une batterie de 4 piles LR14 de modèle courant, contenu dans le boîtier et lui assurant une autonomie d'environ un an, variable suivant les conditions d'exploitation.
La surface protégée va de quelques mètres carrés, jusqu'à 5 000 mètres carrés (voir plus selon configuration du terrain).
Le dispositif reste à l'état de veille, sans émettre aucun signal, avec une consommation infime.
Fonctionnement Détection+Brouillage :
Dès l'approche d'un détecteur en fontionnement, avant même qu'il pénètre dans le périmètre protégé, le dispositif commence à émettre des signaux de brouillage propres à interdire l'utilisation.
Ces signaux de brouillage, émis sous faible puissance sur une surface délimitée et pendant de brèves durées, ne peuvent apporter d'autres nuisances d'ordre électromagnétique que celles générées par les détecteurs eux-mêmes ; lesquelles, jusqu'à ce jour, n'ont apparemment pas nui à la santé de quiconque.
La source de brouillage ne peut pas être repérée car le champ brouilleur est homogène sur toute la surface protégée, avec un débord de plusieurs mètres.
Ce qui semble malheureux est que le prix semble très élevé pour un équipement qui devrait être fabriqué en série et fournit en standard à toutes les DRAC et à tous les chantiers archéologiques voire à tous les sites sensibles... Ce prix est probablement justifié par l'aspect artisanal et petite série du dispositif, à quand une version industrielle chinoise en vente à un prix accessible au Ministère de la Culture ?