Notre lecteur Christophe Montagne fait profiter les lecteurs du blog de ses découvertes :
' Je voulais aussi vous signaler la courageuse initiative du
Metropolitan Museum ( autre pays, autre mœurs...) qui autorise les internautes à télécharger
gratuitement leurs catalogues (collection permanente et exposition) épuisés !
Ainsi,
The Age of Napoleon : Costume from Revolution to Empire, 1789–1815 ,
Art and Love in Renaissance Italy,
Heroic Armor of the Italian Renaissance : Filippo Negroli and his Contemporaries... mais aussi bien d'autres titres, ont rejoint ma bibliothèque numérique.
70 catalogues sont disponibles, les plus anciens remontant à 1977...
La même chose bientôt en France ? '
Note du BN : la question relève bien entendu du vœu pieux puisque l'on trouvera toujours en France une mauvaise raison pour ne pas le faire, soit de faire payer les téléchargements, soit de rendre la chose impossible pour des raisons de droits d'auteur ou autres. Plus profondément par le mépris aristocratique de ceux qui ont gravi l'escalier social pour ceux qui grimpent encore :
ne manquez pas cette interview à propos du livre de poche, cliquez, elle montre parfaitement les ressorts profonds d'une certaine mentalité française.
Mais, dans vingt ans, tout le monde s'étonnera que les catalogues et livres épuisés ne soient pas en ligne à télécharger en France et cela deviendra la norme... Je prends date.
Dans le même esprit, espérons pour commencer que la Bibliothèque nationale décidera de stocker non plus seulement les impressions papier des livres, catalogues, etc... mais aussi les fichiers pdf qui partent chez les imprimeurs de ces livres, catalogues, etc.. pour réaliser les impressions papier.
Le coût supplémentaire serait minime quand on voit l'effondrement récent du coût du pétabit.
Travailler sur une version papier implique de se rendre à l'endroit où elle se trouve.
Disposer d'une version numérique permet d'une part de préserver l'information en la multipliant et la délocalisant à coût pratiquement nul. D'autre part la version numérique peut venir à celui qui en a besoin, à coût nul et en perte de temps nulle. Dans vingt ans en France ? Hier chez Google. Espérons !