Frédéric Droulers est décédé le 25 juillet 2023 à La Rochelle. Il était né le 23 juillet 1943 à Amiens et disait avoir souffert dans cette ville bombardée des pénuries de la guerre, mais avait eu néanmoins une enfance heureuse jusqu’au 7 octobre 1949 où son père Xavier, jeune industriel dans une affaire familiale de textile, décédait d’un accident de voiture sur une route de l’Oise. Il s’en était suivi pour lui le sentiment qui ne le quittera plus d’un rôle qu’il devait assumer de soutien de famille, mais aussi un sentiment de déclassement par rapport à sa famille paternelle aisée ; enfin un sentiment d’abandon quand, à l’instar de ses frère et sœurs, il avait dû quitter Amiens en 1953 pour intégrer des pensionnats religieux successifs et ne plus voir sa mère qu’à l’occasion des grandes vacances. C’est cependant là que faute d’autres distractions, il commença à collectionner des timbres, y acquit le goût du classement, et s’intéressa à la gravure. Par ascendance familiale, il aimait déjà l’histoire et la géographie.
En 1958 leur mère Mary réussissait à reprendre ses enfants devenus adolescents en s’installant dans une petite maison à rénover dans la campagne des Maures. Brève retrouvaille d’une vie familiale, avec une échappée d’un an dans une famille à San Francisco, où Frédéric avait pu partir comme boursier de l’American Field Service. Son frère Daniel obtint la même bourse l’année suivante pour aller vivre à Houston. Ayant auparavant passé tous ses étés en Irlande pour apprendre l’anglais, il a pu par la suite entreprendre d’autres voyages qui le mèneront à travers l’Europe et vers la Russie, l’Iran et l’Afghanistan. C’est en Europe de l’Est qu’il rencontra des numismates qui l’initièrent aux monnaies anciennes, à leur achat et leur vente.
Mais en 1961 cette vie pleine d’espoir avait été brisée, surtout pour leur mère, par le décès accidentel de l’homme dont elle espérait partager la vie et qui déjà la soutenait financièrement pour cette installation dans le Midi. Les trois aînés partirent successivement à Paris pour leurs études. Mais cela ne réussissait pas suffisamment à Frédéric, qui rejoignit sa mère, installée à Aix-en Provence, pour y intégrer l’Institut d’Études Politiques, à défaut de l’École nationale d’administration dont elle rêvait pour lui – exigence pesante. Frédéric n’avait qu’une hâte maintenant, entrer dans la vie active. Il retourna à Paris et commença à travailler dans le milieu de la bourse. Parallèlement il écrivait des articles financiers et monétaires pour une revue spécialisée. Visitant les marchands parisiens dans les années 1970-1975, il s’était aperçu du vide, dans leurs catalogues, de références aux monnaies royales. Il s’est mis à fréquenter assidûment les Archives nationales, le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France, puis la Monnaie de Paris. A commencé alors pour lui une vie épuisante de recherches, qui l’ont conduit également dans les dépôts d’archives de province. Sa rencontre en 1976 avec Victor Gadoury a été déterminante. Ils ont lancé ensemble le premier catalogue concernant les monnaies royales. Même si cela l’affectait, il devait accepter par la suite que le nom de son confrère figure seul, ou soit cité ainsi (« le Gadoury ») et que le sien vienne en second ! Sans développer ici la suite de sa carrière, et lister toute sa bibliographie, nous voulons en cette triste occasion d’une nécrologie, souligner comme la vie de Frédéric Droulers fut austère de par le sujet même, et difficile, dans un milieu où s’exercent des rivalités, pour ne pas dire parfois des malveillances. Produire des éditions est un lourd labeur, plein d’incertitudes, que ne libère pas la sortie de l’ouvrage, car il faut encore le vendre et que la critique ne vous torture pas !
Frédéric a eu des amis fidèles avec lesquels il avait fait les quatre cents coups dans sa jeunesse, et aussi des amours comme des déceptions amoureuses, mais il était resté célibataire et ne s’était pas imaginé avoir des enfants, même s’il a pu le regretter plus tard. Il aimait s’entourer de beaux objets, et s’habiller élégamment. Mais au milieu de sa vie il avait commencé à souffrir de troubles nerveux, qu’il appelait « spasmophilie », puis de périodes de dépression devenant plus longues. En 2007 il avait quitté Paris, certains jours à regret, pour s’établir à La Rochelle. C’est dans son appartement du quartier des Minimes qu’il était venu à bout, en 2012, de la 5e édition de son œuvre maîtresse, le Répertoire général des monnaies de Louis XIII à Louis XVI (1610-1793). Il avait dû intégrer ensuite un EHPAD afin d’avoir un entourage qui s’occupe de lui. Il continuait à faire des recherches sur tous les sujets qui lui tenaient à cœur ou qui étaient d’actualité, comme ce terrible Covid, et rédiger des notes dont il aurait voulu que certaines soient publiées. Mais son écriture devenant illisible, même pour lui, il avait dû abandonner cette activité, et peu à peu, dans cette tristesse d’une vieillesse prématurée, tout abandonner.
Frédéric Droulers a marqué la numismatique française en mettant en avant les archives monétaires et en proposant un classement des monnaies par types, ensuite déclinés par millésimes et ateliers, n’hésitant pas à commenter les différents de maître ou de graveur observés sur une monnaie. Critiqué pour ses informations parfois erronées, pouvait-il rédiger une telle œuvre sans erreurs ? Il est utile de remettre dans son contexte les recherches de Frédéric Droulers. Durant les années 1970 et 1980, les photographies numériques, les tableurs de calcul n’existaient pas. Le travail de dépouillement se faisait à la main. Le chercheur disposait devant lui de son paquet d’archives, et notait les informations recueillies sur des feuilles de papier à l’aide d’un crayon à papier. Peu de personnes peuvent imaginer le temps qu’il lui a fallu pour dépouiller l’ensemble des registres des délivrances de tous les ateliers monétaires français de l’Ancien Régime, passer des centaines de jours à additionner des chiffres, les compiler... Personnellement, j’estime y avoir passé 25 ans pour les seules productions de la période 1610-1794, et encore avec des outils numériques et des bases de données. Alors oui, il y a certes des erreurs au sein du travail de Frédéric Droulers, mais personne n’aurait été en capacité de faire ce travail correctement avant le développement de l’informatique. D’ailleurs, l’ouvrage de Jean Lafaurie et Pierre Prieur sur cette période n’a jamais vu le jour. Frédéric a su tracer une voie qui a été reprise par de nombreux numismates. Il n’aimait pas que l’on dise de lui qu’il était un pionnier. Il l’a été au regard des générations actuelles, mais les travaux actuels auraient-ils la même force, s’il n’avait pas fait ce travail ? Dans chaque ouvrage numismatique consacré à la numismatique royale française de l’Ancien Régime, il y a et il y aura du Frédéric Droulers. Même si j’ai souvent relevé certaines de ces erreurs, il m’a grandement inspiré pour mes travaux. Ironie du sort, je comptais lui apporter l’ouvrage sur les Monnaies royales françaises et de la Révolution (1610-1794) à sa sortie, mais il était inhumé à l’heure même où les dernières corrections étaient apportées. C’est comme s’il y avait eu une transmission, un relais. De par son format et la couleur de la couverture, ma première impression fut de me dire que mon ouvrage ressemblait étrangement au premier Répertoire de Frédéric Droulers publié en 1987…
De par nos nombreux échanges, Frédéric Droulers savait que j’étais en capacité de comprendre son travail et d’estimer tout le temps qu’il avait consacré à la recherche en numismatique. Ainsi, il y a quelques années, il m’avait cédé ses droits sur son Répertoire, les trois volumes de son Encyclopédie et de son inventaire des trésors monétaires de l’Ancien Régime. À cette occasion j’avais pu lui racheter sa bibliothèque de travail ainsi que ses dépouillements en archives. J’ai pu consulter ces derniers, observer comment il avait travaillé. Ces dépouillements ne m’ont pas été utiles, car à ce moment, j’avais déjà pu analyser l’ensemble des documents qu’il avait passé tant d’années à parcourir. Pour le moment, je garde précieusement ces documents chez moi, à Poitiers, dans une malle métallique, peut-être en vue d’un classement, avant d’en faire don à une institution, pour qui voudra s’intéresser à son travail de recherche.
Article rédigé en partie avec les informations aimablement fournies par sa sœur Patricia,
que nous remercions vivement.
Sur chacune de ses faces, la pièce de 20 francs or Marianne Coq est bordée par un listel constitué d’oves séparés par un motif fait de trois dards (un dard central vertical flanqué de deux dards latéraux courbes).
Sur l’avers de la pièce qui affiche Marianne, le listel comporte 49 oves tous semblables les uns aux autres.
Par contre, sur le revers orné du coq, il n’y en a que 48.
Détail supplémentaire intrigant : ces 48 oves ne sont pas identiques. En effet, l’un d’entre eux est remarquablement plus petit que les 47 autres, d’un facteur d’ordre 2 à 3. Il s’agit de l’ove n°31 (pour la numérotation, on attribue arbitrairement le numéro 1 à celui situé exactement au-dessus du I de EGALITE, et on incrémente dans le sens horaire) :
Il y a probablement une bonne raison à cette importante différence de taille mais la littérature spécialisée est muette à ce sujet. Peut-être la nécessité de laisser assez de place pour permettre une gravure suffisamment fine des griffes de la patte droite du coq ?
On note que cette particularité de l’ove n°31 est présente sur toutes les pièces de 20 francs Marianne Coq, depuis 1899 jusqu’à 1914.
On l’observe même sur des faux d’époque non chinois (russes, italiennes, libanaises…).
En fait, même s’il existe quelques rares faux d’époque non chinois eux aussi concernés, la grande majorité des pièces sur lesquelles on ne l’observe pas sont des contrefaçons modernes d’origine chinoise. En outre, sur ces faux, le listel des faces avers et revers comporte le même nombre d’oves : tantôt 48, tantôt 49 (selon l’atelier de contrefaçon) !
Il suffit d’aller faire un tour sur l’un de ces sites pour le constater :
Avec ces deux particularités (même nombre d’oves sur les deux faces et surtout ove 31 face Coq de taille non réduite), on tient sans doute là un bon moyen supplémentaire de repérer les contrefaçons modernes de ce pays.
Toujours au sujet de ces contrefaçons, et ce n’est pas accessoire, on voit souvent écrit qu’elles seraient fabriquées par moulage à partir d’une pièce originale authentique, d’où la reproduction des mêmes rayures et diverses imperfections sur toutes les copies. Mais si on admet cette hypothèse, pourquoi l’ove 31 n’est-il pas lui aussi reproduit à l’identique de la pièce originale ? Et pourquoi y a-t-il le même nombre d’oves sur les deux faces de la pièce ?
Tout cela suggère que le mode de fabrication des copies n’est pas uniquement et simplement un moulage. Il y a sans doute autre chose.
Reste à déterminer quel autre procédé technique est utilisé : combinaison d’un moulage pour le centre de la pièce et d’une pseudo-gravure pour le listel ? Utilisation pour le moulage de flans préalablement pseudo-gravés d’un même listel générique « parfait » ?
CONCLUSION
Le listel des 20 francs or Marianne Coq est différent pour les deux faces de la pièce : il comporte 49 oves pour l’avers et seulement 48 pour le revers.
En outre, le listel du revers présente une particularité intrigante : l’ove n°31 est nettement plus petit que tous les autres, d’un facteur environ 2 à 3.
La littérature spécialisée consultée est muette à ce sujet.
On peut avancer l’hypothèse d’un acte délibéré du graveur (Patey ou Chaplain ?) afin que la gravure des griffes de la patte droite du coq soit suffisamment fine et correctement rendue.
Cette hypothèse est cependant mise à mal par l’examen des contrefaçons modernes d’origine chinoise : l’ove n°31 y apparaît en effet de même taille que les autres, ce qui n’empêche pas un affichage presque normal des griffes du coq, la finesse de la gravure en moins bien entendu.
Accessoirement, le listel des faux modernes d’origine chinoise :
- comporte le même nombre d’oves sur les deux faces de la pièce (48 ou 49 selon l’atelier de contrefaçon) ;
- la taille de l’ove 31 du listel du revers est identique à celle des autres.
Ces deux dernières constatations impliquent que le procédé de copie utilisé ne peut pas se résumer à un simple moulage à partir d’une pièce originale authentique… Alors, quel procédé technique utilisent vraiment les contrefacteurs chinois ?
LE DOUBLE LOUIS D’OR À L’ÉCU DE LOUIS XIV,
FRAPPÉ SUR FLAN RÉFORMÉ EN 1691 À LYON (D)
Dans la prochaine vente de Nicolas Gimbert, Monnaies de Collection de Monaco, des 12-13 octobre 2023, est présenté sous le n° 1621, un double louis d’or à l’écu de Louis XIV, frappé sur flan réformé en 1691 à Lyon (D). Ce double louis d’or est signalé à partir des archives mais non retrouvé dans l’ouvrage Monnaies royales françaises et de la Révolution (1610-1794). Depuis 1690, par erreur, les juges-gardes de la Monnaie de Lyon avaient constitué des boîtes pour les espèces réformées. Le 1er février 1691, le procureur du roi fit cesser l'emboîtage des deniers de réformation. Les trois exemplaires alors emboîtés par erreur ont été remis aux monnayeurs. Le chiffre de frappe est de 12 178 exemplaires. Ces monnaies furent mises en circulation suite à 12 délivrances entre le 26 janvier et le 14 décembre 1691 (AD Rhône, 6B 17).
Sous l'égide de la Société d'Étude Numismatique et Archéologique (SENA), de la Monnaie de Paris et de CGB, Arnaud Clairand a officiellement présenté son nouvel ouvrage Monnaies royales françaises et de la Révolution 1610-1794 ce jeudi 20 septembre dans le cadre prestigieux de l’hôtel de la Monnaie à Paris.
Ce nouveau livre est le fruit de trente années de recherches, de collectes et traitements de données, et enfin de rédaction et de mise en page. Il s'agit d'un travail de longue haleine qui finalement s'inscrit dans une longue lignée de publications destinées à mieux comprendre les monnayages de Louis XIII à Louis XVI.
Dans un premier temps, Arnaud Clairand a tenu à remercier les très nombreux contributeurs qui, au fil des années, ont apporté leur expertise ou leurs contributions à cette œuvre et dont un certain nombre étaient présents dans la salle. Il a ensuite présenté la méthodologie de travail suivie et le mode d'emploi de l'ouvrage et les grandes avancées apportées par l'ouvrage sur ceux de ses prédécesseurs.
La présentation a été ensuite suivie d'une séance de dédicaces dans la boutique de la Monnaie de Paris, moment d'échange entre l'auteur et les nombreux collectionneurs et passionnés du sujet.
Cette agréable soirée s'est tenue à l'endroit même où ont été frappées la plupart des monnaies de Louis XVI pour l'atelier de Paris. En effet, c'est vers 1775 que l'Hôtel de la Monnaie est achevé. Auparavant, la fabrication se tenait dans les vieilles maisons de la rue de la Monnaie de l'autre côté de la Seine sur la rive droite.
L'ouvrage est donc désormais disponible à la boutique de la Monnaie de Paris mais aussi chez de nombreux libraires et magasins spécialisés et bien sûr sur notre site Cgb.fr.
La Maison CGB Numismatique Paris sera au rendez-vous des collectionneurs du 29 septembre au 1er octobre 2023. En effet, nous aurons le plaisir de vous retrouver vendredi 29 et samedi 30 septembre au Coinex de Londres, puis le lendemain, dimanche 1er octobre, lors de la 46e bourse numismatique du Dauphiné à Grenoble.
Le salon COINEX de la BTNA (British Numismatic Trade Association) s’annonce très spécial, la BTNA y célèbrera en effet son 50e anniversaire. Fabienne Ramos et Alice Juillard vous y retrouveront sur le stand de CGB.
Le salon se tiendra dans la salle de bal du Biltmore Hotel, London Mayfair, Grosvenor Square, Londres W1K 2HP. La bourse se déroule sur deux jours, les vendredi 29 et samedi 30 septembre 2023.
Dimanche 1er octobre, nous aurons le plaisir de vous présenter à Grenoble l'ouvrageMonnaies royales françaises et de la Révolution 1610-1794 paru il y a quinze jours à peine.
Arnaud Clairand sera présent à la traditionnelle grande bourse numismatique du Dauphiné à Grenoble. Le salon organisé par l' A.N.R.D (Association Numismatique de la Région Dauphinoise) se tiendra dimanche 1er octobre au sein de l'hôtel Europole, 29 rue Pierre Semard à Grenoble, de 9h00 à 16h00.
N'hésitez pas à venir les rencontrer pour échanger, déposer des monnaies et/ou billets pour une de nos prochaines ventes. Ne manquez pas de venir nous rendre visite, nous vous réserverons le meilleur accueil. Vous retrouverez les dates de clôture de dépôts de nos prochaines ventes ci-dessous :
Cgbr.fr est certainement un des meilleurs portails afin de découvrir le monde fantastique des monnaies celtiques, qui des colonnes d’Hercule (Espagne) aux bouches du Danube (actuelle Roumanie) du IVe siècle avant J.-C. jusqu’aux conquêtes de Rome, a constitué un ensemble certes hétéroclite, mais fondateur pour les racines de l’Europe au même titre que la civilisation gréco-romaine !
C’est dans ce contexte que vous pouvez découvrir sur notre site depuis plus d’un quart de siècle notre boutique GAULOISES qui compte actuellement plus de 3 700 monnaies en vente chaque jour, de 16 à 30 000 €.
Sur cet ensemble qui vous est soumis, près d’une centaine de monnaies ont un prix compris entre 16 et 50 €, tandis que plus de 1 800 monnaies vous sont offertes entre 51 et 150 € et plus de 1 500 pièces sont proposées entre 151 et 500 €. Enfin, plus de 250 exemplaires ont un prix supérieur à 500 €.
Aujourd’hui, outre cet ensemble exceptionnel et incomparable, dans le cadre nos différentes ventes, vous pouvez aussi acquérir des monnaies celtiques sur nos ventes hebdomadaires E-Auctions et dans nos INTERNET Auctions quatre fois par an ainsi que sur nos LIVE Auctions dans les mêmes conditions. Dans la dernière LIVE (5 septembre 2023) qui a connu un grand succès, nous vous proposions d’ailleurs 71 monnaies gauloises !
La variété des pièces proposées, tant sur le plan géographique qu’historique, présente aussi une multitude de possibilités au niveau des métaux : du potin, au bronze, en passant par le billon, l’argent, l’électrum et l’or.
Les monnaies celtiques recèlent une qualité esthétique et symbolique qu’André Breton, père du Surréalisme, avait décelé puisqu’il a collectionné ces monnaies dans les années 50 sur les conseil de Lancelot Lengyel et du Docteur Jean-Baptiste Colbert-de-Beaulieu. Ses carnets, dans lesquels il annotait ses découvertes, sont aujourd’hui conservés à la BnF.
Par le passé, nous avons pu rééditer dans un format et une qualité d’impression inégalée les planches gravées par Léon Dardel (né en 1814) pour l’Atlas d’Henri de La Tour (LA TOUR II, Paris, 2001) malheureusement épuisé, qui illustrait le catalogue des monnaies gauloises de la Bibliothèque nationale publié en 1889 sous la plume d’E. Muret et M. Chabouillet avec plus de 10 000 entrées. Cette publication avait été précédée par la réédition du petit catalogue marchand Boudeau publié au début du XXe siècle (BOUDEAU II), lui aussi épuisé, qui fut pendant des décennies le vademecum des collectionneurs du secteur. Mais c’est avec la publication de MONNAIES II en 1997 (627 n°) et surtout de MONNAIES XV en 2002 (1514 n°) que nous avons pu impulser un renouveau du domaine. Fort heureusement, MONNAIES XV est toujours disponible. Ces premiers travaux ont été complétés par la série CELTIQUE qui en est à son numéro 12 et présente une sélection toujours renouvelée des monnaies disponibles. Enfin dans nos catalogues OR dont le dernier opus (11) vient de paraître, nous vous proposons une sélection de 140 monnaies d’or et d’électrum sur le sujet à la vente !
Enfin, dans la vente du 6 juin 2023, nous avons proposé un statère Arvernes au nom de Vercingétorix (bga_823857) qui est actuellement le record mondial pour une monnaie celtique avec un prix d’adjudication de 390 000 € (+ frais).
La Numismatique passe aussi par la connaissance, ainsi les publications constituent un pilier indispensable et complémentaire. Sur Cgb.fr, dans la boutique LIBRAIRIE, nous vous proposons 26 titres disponibles ainsi que parfois, trop rarement, des ouvrages de référence épuisés sur le sujet. N’hésitez pas à aller la consulter.
Les monnaies celtiques sont au cœur de notre intérêt et montrent l’attachement que nous avons pour « nos ancêtres les Gaulois ». Et merci au petit moustachu de continuer à entretenir la flamme par ses aventures. Quant à nous, la mission que nous nous sommes assignée est de vous fournir l’information et le matériel dans le respect de la législation actuelle, tout en maintenant l’exigence et la qualité du service fourni. Nous nous tenons à votre disposition afin de vous aider à débuter ou à compléter votre collection, le cas échéant, à la recentrer, et le moment venu, la vendre dans les meilleures conditions. Merci de votre attention et continuez à suivre nos aventures sur Cgb.fr.
Nous vous proposons pour cette semaine un ensemble varié de billets étrangers et français. N'hésitez pas à parcourir cette sélection pour découvrir peut-être le billet manquant à votre collection.
Chers collectionneurs,
C’est avec beaucoup d’engagement que toute l’équipe CGB est à l’œuvre depuis plus de 35 ans avec la volonté de développer la connaissance numismatique et de constituer une archive unique consultable par tous.
Nous avons franchi au mois d’août la barre symbolique du million d’articles en ligne sur Cgb.fr, reflétant la richesse et la diversité de la numismatique de toutes les époques.
Au fil des années, nous avons construit des relations solides et durables avec les collectionneurs du monde entier et Cgb.fr n’est plus seulement un site de vente, mais bien une base de connaissances que nous avons composée en mêlant expertise et passion pour offrir une expérience enrichissante à chaque collectionneur, qu’il soit novice ou chevronné.
La CGB, c’est désormais une équipe de 27 personnes au service de la numismatique, près de 100 000 monnaies, billets, jetons et médailles disponibles en boutique, des expéditions vers plus de 140 pays dans le monde, plus de 45 000 certificats numismatiques expédiés aux collectionneurs à ce jour et plus de 7 000 avis reçus avec une note moyenne de 4,8/5.
Nous tenons à vous remercier sincèrement pour votre confiance et votre soutien. C’est grâce à vous et pour vous que nous avons pu atteindre ce niveau d’excellence.
Que vous soyez un collectionneur avancé ou que vous débutiez tout juste votre aventure numismatique, toute l’équipe de la CGB est à votre disposition pour vous accompagner dans votre passion. N’hésitez pas à nous contacter.
Voici pour aujourd'hui un nouvel ensemble de médailles parmi lesquelles vous retrouverez des décorations pour Société de Secours mutuels pour la France. Parmi les décorations, nous proposerons aussi cette légion d'honneur. Parmi les médailles de table, vous pourrez également retrouver quelques médailles étrangères dont cette médaille célébrant le 100e anniversaire de la société suédoise Allmäna Brand.
Cgb.fr vous présente sa nouvelle E-auction, avec des prix de départ à 1 euro, pas de prix de réserve et pas de frais acheteurs. Le collectionneur décide du prix de la monnaie !
Il vous reste encore quelques heures pour miser ou augmenter votre offre maximum avant la fin de notre E-auction 545 - à partir de 14h00, un article sera attribué au dernier gagnant toutes les 20 secondes.
E-auction 545 ce sont des centaines de monnaies, jetons et billets. C'est vous qui décidez du prix !
Un ensemble de monnaies royales est également proposé dans notre e-auction hebdomadaire (prix de départ 1 Euro, clôture en direct tous les lundis à partir de 14h00).
Les boutiques cgb.fr Des dizaines de milliers de monnaies et billets de collection différents disponibles. Tous les livres et fournitures numismatiques pour classer vos monnaies et billets.
Les e-auctions - cgb.fr Prix de départ 1 Euro, pas de frais acheteur, les collectionneurs fixent le prix de l'article !
Le Bulletin Numismatique Retrouvez tous les mois 32 pages d'articles, d'informations, de photos sur les monnaies et les billets ainsi que les forums des Amis du Franc et des Amis de l'Euro.
Le e-FRANC Retrouvez la valeur de vos monnaies en Francs. De la 1 centime à la 100 Francs, de 1795 à 2001, toutes les cotations des pièces en Francs.