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Sur un essai de Louis-Philippe on peut lire sur la tranche « *** IDUE TOGEREP AL NAFREC » au lieu de la traditionnelle légende « *** DIEU PROTEGE LA FRANCE ». Que s’est-il donc passé ? Le graveur avait-il bu avant de graver les segments de cette virole ? A-t-il été victime d’un AVC ? Ou y a-t-il un autre motif ? La réponse se trouvera très prochainement dans l’ouvage LE FRANC, LES ESSAIS, LES ARCHIVES LOUIS-PHILIPPE (1830-1848). N’hésitez pas à vous le procurer dès sa sortie prévue en novembre !
L'équipe cgb.fr Bien mal acquis...
Le 26 août 2025, sur notre blog, une alerte était lancée concernant le vol de billets survenu quelques jours plus tôt chez notre confrère et ami : Michel Brut - 10.Collections :
M.Brut avait lancé l’alerte auprès de toutes ses connaissances, collectionneurs, confrères… une liste a immédiatement circulé : références des billets, numéros, caractéristiques, le réseau était prévenu.
Six semaines plus tard, les billets sont retrouvés, le malfaiteur interpellé. Un soulagement pour notre confrère, et pour l’ensemble de la profession.
Michel Brut remercie donc chaleureusement tous les acteurs ayant participé de près ou de loin à la conclusion positive de cette affaire. Il pense en particulier au collectionneur qui a reconnu ses billets ainsi qu’aux gendarmeries de Saint-Malo et de Cancale qui ont effectué un travail exemplaire.
Pensez à conserver les images ou les listes détaillées de vos trésors ! Leur diffusion en cas de vol est incontestablement précieuse. Le billet est sans conteste l’objet de collection le plus sûr, tant lors de l’achat - sa fabrication est par définition sécurisée - qu’en cas de vol, la numérotation unique ou les images garantissent une traçabilité hors pair. L'équipe cgb.fr
UN ESSAI FANTÔME RÉAPPARAÎT : GADOURY-71
Avant les publications de Michel Taillard et de Philippe Theret, le livre le plus récent pour les passionnés d’essais était le Gadoury édition 1989, précédé du Mazard de 1965 et du Guilloteau de 1942. Dans le Gadoury, la première page illustrant les monnaies décimales comporte une monnaie dont la photo est restée en noir et blanc dans toutes les éditions, y compris la dernière de 2023 !
1 centime An 4-A Gadoury-71 - Photo page 63 (édition 1989)
Cette photo, d’assez mauvaise qualité, provient du Mazard au numéro 312. La pièce n’est pas référencée dans le Guilloteau. L’avers arbore la Marianne de Dupré avec la légende REPUBLIQUE FRANCAISE. Le revers porte la légende CENTIME L’AN 4 A avec les différents Artemis (Augustin Dupré, graveur général) et corne d’abondance (Louis-Alexandre Roëttiers, directeur). À la place de la valeur figure un niveau, symbole de stabilité et d’équilibre, comme pour montrer que le nouveau système monétaire est restructuré sur des bases saines.
Il est fréquent que des monnaies rares disparaissent dans des collections privées pendant une très longue durée. Cette monnaie, illustrée en 1965, n’était pas réapparue depuis, jusqu’à ce qu’elle fasse surface au sein de la collection de Richard Margolis (1931-2018). Cette fantastique collection, mise aux enchères depuis deux ans par la maison Stack’s de New York, a été constituée par un marchand américain amoureux des monnaies françaises.
Uniface d’avers du 1 centime An 4-A - Moulage en plomb
Les différentes marques dans le champ se devinent sur la photo de Mazard, ce qui laisse sérieusement penser qu’il s’agit de cet exemplaire. Il permet de confirmer la description du Mazard, à savoir qu’il s’agit d’un uniface d’avers et de revers et ainsi de corriger celle du Gadoury. L’examen de la monnaie par PCGS a permis de mettre en évidence que ce n’est pas un cliché en étain d’époque, mais un moulage en plomb. Cela reste malgré tout un document fort intéressant, car c’est le seul exemplaire connu de cet essai de l’an 4.
Pour toutes questions vous pouvez nous contacter sur le site de PCGS
https://www.pcgseurope.com.
Laurent BONNEAU - PCGS Europe L'équipe cgb.fr
LE DEMI-ÉCU AUX BRANCHES D’OLIVIER, TÊTE CEINTE
D’UN BANDEAU DE LOUIS XV, FRAPPÉ EN 1756 À BAYONNE (L)
Dans l’internet auction CGB du 21 octobre 2025 est présenté un demi-écu aux branches d’olivier, tête ceinte d’un bandeau de Louis XV, frappé en 1756 à Bayonne (L) (bry_1063157, 14,63 g, 33 mm, 6 h.). Cette monnaie est absente de l’ouvrage Monnaies royales françaises et de la Révolution françaises (1610-1794), n° 34 132, p. 977. Les chiffres de frappe des espèces d’argent frappées à Bayonne ne sont pas connus. Arnaud CLAIRAND
À vos claviers, tablettes et smartphones ! Début à 14h00 ce mardi de la phase Live (offres en direct) de notre vente Live Auction Billets – 14 octobre 2025. Toutes les 20 secondes, un des 1 099 lots de cette vente sera présenté et vous pourrez miser ou ajuster votre offre pour obtenir le lot ou les lots que vous souhaitez. Les ordres de passage indicatifs des lots s'afficheront sur la fiche descriptive de chacun à partir de 14h00.
Toute l'équipe de CGB Numismatique Paris vous souhaite une vente agréable et pleine de succès. Les relevés des résultats seront adressés par courriel dès clôture de la vente. Les expéditions s'effectueront comme d'habitude dans les jours suivant la réception des règlements. L'équipe cgb.fr Bonjour,
Cgb.fr vous présente sa nouvelle E-auction, avec des prix de départ à 1 euro, pas de prix de réserve et pas de frais acheteurs. Le collectionneur décide du prix de la monnaie !
Fatima MAHFOUDI
Lors de la IVe partie de la vente de la collection Margolis chez Stack’s&Bowers du 30 août dernier figurait une 5 Francs Union et Force An 6 BB gradée MS62 par PCGS.
Cette monnaie correspond à la variante avec glands intérieurs mais sans olive extérieure (référence Franc Poche F288/51). Variante très rare puisque nous n’en connaissions qu’un seul exemplaire : collection Alain Maës (ex Bernard Gresse).
Bien que gradée MS62, cette pièce souffre de stries d’ajustages qui la rendent assez disgracieuse. Cela ne l’a pas empêchée de réaliser le prix de 6 600 dollars (frais inclus). Mais ce qui nous intéresse le plus c’est l’observation du 6 de la date !
On y voit la trace d’un 5 sous-jacent au 6. L’exemplaire d’Alain Maës est du même coin et présente les mêmes caractéristiques de surcharge, aussi il nous faudra reclasser cette variante en 6/5 pour la prochaine édition du Franc. L'équipe cgb.fr
Il vous reste encore quelques heures pour découvrir les 1099 lots de notre vente Live Auction Billets - Octobre 2025. La clôture Live (offres en direct) de la vente se déroulera mardi 14 octobre 2025 à partir de 14h00 mais les pré-ordres et offres maximum peuvent être enregistrés dès à présent.
Lot 543598
1000 Francs réserve Algérie 1945 P.096. pr.SPL
Prix de départ : 2 000,00€
Lot 546050
100 Dollars Hong Kong 1974 P.245 - PMG 66EPQ
Prix de départ : 200,00 €
Lot 549128
1000 Francs Déesse Déméter 1944 F.40.43. pr.NEUF. Alphabet-Série : T.11864 n°013. Un des six billets retrouvés et listés dans l'inventaire. Les six exemplaires connus portent le numéro 013, Les séries vont de T.11863 à T.11868.
Prix de départ : 8 000,00 €
Placez vos pré-ordres et offres maximum dès à présent :
La phase Live (clôture des offres en direct) de la vente débutera mardi 14 octobre 2025, à partir de 14h00.
N'oubliez pas de vous créer un pseudo pour pouvoir y participer : création compte/pseudo
Besoin d'y voir plus clair dans le déroulement d'une Live Auction ? cliquez ICI. L'équipe cgb.fr Il vous reste encore quelques heures pour miser ou augmenter votre offre maximum avant la fin de notre E-auction 652 - à partir de 14h00, un article sera attribué au dernier gagnant toutes les 20 secondes.
E-auction 652 ce sont des centaines de monnaies, jetons et billets. C'est vous qui décidez du prix !
Vous n'êtes pas encore inscrit ? Rejoignez-nous
A vous de jouer !! Fatima MAHFOUDI Bonjour ,
Nous avons le plaisir de vous présenter une nouvelle sélection de médailles reprenant une partie de la collection de Jean-Claude Thierry, dont plusieurs pièces sont référencées dans son ouvrage L'Histoire des Arts et Métiers, et des Gadzarts.
Parmi elles, découvrez notamment la médaille de la Société des Anciens Élèves des Écoles Nationales d’Arts et Métiers, remise à André Roos (Angers 1917).
Ingénieur aux chantiers de Penhoüet, puis à la Société des Grands Travaux de Marseille, il poursuivit sa carrière à New York et Panama en 1928 avant de devenir directeur des raffineries du Havre et de Port Jérôme, puis directeur de l’Exploitation en Afrique du Nord pour la Société “Carbonisation et Charbons Actifs” à Oujda.
Pour découvrir toutes les médailles de cette sélection, cliquez ici.
Par ailleurs, retrouvez quelques jetons répertoriés dans l'ouvrage de Monsieur Thierry, notamment ce beau jeton de Louis-Armand de La Rochefoucault d’Estissac ainsi que quelques monnaies de nécessités, dont un jeton de 5 centimes émis pour l'entreprise Renault de Boulogne-Billancourt.
Pour retrouver tous nos jetons, cliquez ici et nos monnaies de nécessités, cliquez ici.
N'oubliez pas de participer à notre e-auction en cours.
Merci de collectionner avec CGB Numismatique Paris ! Alice JUILLARD
TRAJAN DÈCE DOUBLE SESTERCE OU MÉDAILLON
ET POURQUOI PAS LES DEUX !
Depuis la Renaissance, le sesterce (sestertius) fut très certainement la dénomination monétaire romaine la plus collectionnée et recherchée de par son aspect, son diamètre, son iconographie entre Auguste et Gallien bien que les « Antiquaires » ou collectionneurs s’intéressent plutôt au monnaies du Haut-Empire pendant les trois premiers siècles entre les Julio-Claudiens et les Sévères. Le sesterce, en orichalque (brillant comme l’or quand il n’est pas patiné) était le plus souvent frappé sur un flan dépassant les 30 millimètres avec une masse de 27,06 g (1/12 L. romaine de 324,72 g ou 24 scrupules ou bien encore 144 siliques poids). Sa valeur, relativement faible, deux dupondii, 4 asses, ne représentait que la vingt-cinquième partie du denarius argenteus (denier) ou le centième du denarius aureus (aureus). Le sesterce (HS) était aussi une unité de compte. Dès le règne de Commode, la masse du sesterce eut tendance à baisser, même si son poids théorique restait intangible. Le phénomène s’accéléra après Alexandre Sévère (222-235). Le sesterce se retrouva taillé au 1/14 L. (23,19 g) jusqu’au 1/18 L. (18,04 g) sous le règne de Trajan Dèce (249-251) qui nous intéresse ici. Pendant ce très court laps de temps entre septembre 249 et juin 251, l’empereur entreprit de grandes réformes afin de restaurer les finances, la cohésion sociale et la confiance. C’est lui qui instaura la première grande persécution contre les Chrétiens qui ne voulaient pas sacrifier au salut de l’Empire et de l’empereur. D’un point de vue monétaire, il restitua la mémoire des empereurs entre Auguste et Alexandre Sévère par une série d’antoniniens (Divo/Consecratio). Surtout, il créa une nouvelle dénomination monétaire, le double sesterce, pièce lourde qui comme l’antoninien et le dupondius avait la particularité de présenter une couronne radiée, signe du doublement de la valeur par rapport à la pièce de base, le sesterce, en l’occurrence. Il fit aussi frapper de rares semis ou demi-as qui n’étaient plus fabriqué depuis plus d’un siècle.
brm_568719 (36,34 g, 2500€)
Nous connaissons pour Trajan Dèce deux types de revers avec Felicitas et Victoria pour cette nouvelle dénomination qui semble avoir été frappée en assez grande quantité, au regard des exemplaires encore recensés aujourd’hui. Pour le droit, nous avons deux types de bustes, bien entendu radiés, le plus courant avec un buste cuirassé à droite, vu de trois quarts en avant et le second avec un buste drapé et cuirassé à droite, vu de trois quarts en arrière. Associés à l’Auguste, nous avons aussi des doubles sesterces pour son épouse, Herennia Etruscilla, beaucoup plus rares. En revanche, nous ne trouvons ni Herennius Etruscus, ni Hostilien associés à cette dénomination monétaire. Ce dernier élément semblerait placer la fabrication de cette dénomination au début du règne, entre la fin de l’année 249 et le début de l’année 250, sa fabrication s’interrompant avant la nomination d’Herennius Etruscus comme César en mai-juin 250.
Ces doubles sesterces s’intègrent dans un système monétaire comme la plus haute dénomination pour le monnayage de bronze. Cependant, dans de nombreux ouvrages, depuis la Renaissance, ils sont considérés comme des « médaillons », ces grands bronzes, souvent très lourds, moyens de propagande, réservés à un cercle restreint de récipiendaires, limités peut-être, à l’entourage impérial, offerts pour des donativa (distribution, ici restreinte) ou des cadeaux à l’occasion de l’année nouvelle ou bien encore des cadeaux diplomatiques.
Nous les rencontrons dans l’ouvrage de W. Frœhner, Les médaillons de l’Empire romain depuis le règne d’Auguste jusqu’à Priscus Attalus, Paris, 1878, p. 202-203, mais ils sont absents de l’ouvrage consacré au même sujet sous la plume de F. Gnecchi, I Medaglioni Romani, Milan, 1912. Dans l’ouvrage H. Cohen, encore utilisé, dans le volume V, Description historique des monnaies frappées sous l’Empire romain communément appelées médailles impériales, Paris, 1885, p. 189, n° 39-41 pour le revers Felicitas (estimé 30 francs or) et p. 197, n° 113-114 pour le revers Victoria (estimé 30 et 50 francs or). Depuis, les ouvrages consacrés aux médaillons intègrent ou pas les doubles sesterces de Trajan Dèce et de son épouse Etruscille dans leurs colonnes.
Abordons maintenant notre exemplaire, en particulier, qui présente un poids exceptionnellement élevé. Pour la vingtaine d’exemplaires que nous avons pu proposer pour Trajan Dèce (20 ex.) ou Étruscille (1 ex.), leur masse pondérale fluctuait entre 27,70 g pour le plus léger jusqu’à 54,63 g pour notre exemplaire le plus lourd, soit le double exactement. Le poids théorique de ce type est de 36,08 g et les poids les plus souvent rencontrés oscillent entre 35 et 45 grammes. Avec notre exemplaire, nous sommes en face d’un véritable « mastodonte » (54,63 g) sur un flan large (39,50 mm) et épais, parfaitement centré des deux côtés avec les grènetis complets et visibles, un prototype, un « abschlag » comme aiment à les nommer les germanistes. Dans tous les cas, nous sommes en présence d’un hapax, exemplaire tout à fait exceptionnel, sortant de l’ordinaire des normes réglementaires, d’où le titre de notre article. Nous vous laissons libres de choisir l’appellation entre double sesterce ou médaillon et pourquoi pas les deux !
TRAJAN DÈCE (septembre 249 – juin 251)
Caius Messius Quintus Traianus Decius
Dèce naît en 201 en Pannonie inférieure. Après une brillante carrière qui lui ouvre les portes du Sénat, il est gouverneur de Mésie inférieure sous le règne d’Alexandre Sévère. À la fin du règne de Philippe, vainqueur sur le Danube de hordes barbares, il est proclamé auguste malgré son refus. Il l’écrit à Philippe qui ne le croit pas et marche contre lui. Philippe et son fils trouvent la mort dans la bataille livrée près de Vérone. Dèce joint à son nom celui, prestigieux, de Trajan. Après un passage à Rome, Dèce se rend sur le limes danubien. Déserté, le limes a laissé filtrer des Goths qui ravagent les provinces danubiennes, dont l’Empereur est originaire. Il ne parvient pas à endiguer l’invasion. À partir de 250, un nouveau fléau ravage l’Empire. La peste décime population et troupeaux et affaiblit encore le limes. Il entame une persécution contre les chrétiens en 250 (Polyeucte, Corneille). L’année suivante, il se porte sur le limes, bat les Goths, mais son fils est tué. Il trouve lui-même la mort en voulant le venger. Il est le premier empereur à tomber au combat contre les Barbares.
Double sesterce sur flan de médaillon, Rome, 250
(Æ 54,63 g, 39,50 mm, 12 h) taille 1/9 L., poids théorique : 36,08 g, 2 sesterces
A/ IMP C M Q TRAIANVS DECIVS AVG
« Imperator Caius Marcus Quintus Traianus Decius Augustus », (L'empereur Caius Marc Quintus Trajan Dèce auguste).
Buste radié et cuirassé de Trajan Dèce à droite avec pan de paludamentum, vu de trois quarts en avant (B01).
R/ FELICITAS SAECVLI/ S|C
« Felicitas Sæculi », (La Félicité du Siècle).
Felicitas (La Félicité) debout à gauche, tenant un caducée long de la main droite et une corne d’abondance de la gauche.
C 39 (30f. or) – RIC 115a – RCV 9385 (4000$)
Monnaie sur un flan très large, idéalement centré. Poids exceptionnel ! Joli buste de l’empereur. Revers agréable. Patine vert foncé.
Très Rare. TTB+/ TTB 6 000€
L’un des exemplaires les plus lourds connus au monde ! Rubans de type 3. Pour le double sesterce, nous avons deux types de bustes (A2) ou (B01). Ce type fut éphémère.
Trajan Dèce créa une nouvelle dénomination de bronze, le double sesterce, éphémère et qui ne lui survécut pas. Au XIXe siècle ces grands bronzes étaient considérés comme des médaillons.
Exemplaire provenant de la collection Michael Weber et de la vente CNG, Triton VIII, lot n° 1065
Avec son certificat d’exportation n°249027 délivré par le ministère français de la Culture.
Celui qui fera l’acquisition de cette pièce aura un objet de poids et pas uniquement au niveau de sa masse pondérale, un témoignage historique d’une réforme monétaire éphémère qui sera reprise dix ans plus tard par Postume et l’Empire gaulois, mais avec un succès limité dans le temps et avec des masses beaucoup plus légères, en pratiquant la surfrappe de sesterces afin d’en augmenter la valeur fiduciaire. Ce sesterce de Trajan Dèce reste un « poids lourd » de la numismatique romaine.
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Marie BRILLANT et Laurent SCHMITT
Lr 47 : 69€ Marie BRILLANT
LE DOUBLE LOUIS AUX HUIT L, PORTRAIT À LA MÈCHE LONGUE
DE LOUIS XIV, FRAPPÉ EN 1648 À TOULOUSE (M)
Christian Fouet a gentiment attiré mon attention sur une monnaie de la collection Paul Narce (1934-2024) (vente aux enchères Beaussant Lefèvre des 10 et 11 juin 2025, expert Thierry Parsy, n° 278, chevelure retouchée comme indiqué dans le catalogue). Il s’agit d’un double louis d’or aux huit L, portrait à la mèche longue de Louis XIV, frappé en 1648 à Toulouse (M). Cette monnaie est signalée d’après les archives dans l’ouvrage Monnaies royales françaises et de la Révolution (1610-1794), n° 33 005, p. 241. Ce double louis présente un point devant le F de FR indiquant qu’elle a été délivrée durant les quatre derniers mois de 1648 et dont les brèves ont été essayées par l’essayeur Jean Boncarrère. Le chiffre de mise en boîte étant de deux doubles louis d’or, la production est estimée à 400 exemplaires. Arnaud CLAIRAND |

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